L’électricité tarde à « illuminer» plusieurs localités rurales de la commune de Kherrata. Ainsi, plus de 120 foyers, répartis sur 18 villages, vivent à ce jour dans l’obscurité du fait de la lenteur des services concernés à prendre en considération les nombreuses requêtes des citoyens. C’est le cas, entre autres, des villages Merouaha, Djermouna, Tabia, Kheckhe, Iafar, Sebouka, Ikernaf etc. « L’électrification est défaillante dans les zones rurales. Faute de mieux, les villageois s’accommodent à la situation, comme au bon vieux temps, à la merci des chandelles », déplorent les élus, disant avoir saisi à maintes reprises la direction des mines et de l’industrie (DMI). « Nos requêtes peinent à trouver une oreille attentive de la part des services de la Sonelgaz et de la DMI qui sont appelés à remédier au calvaire qu’endurent les citoyens des villages privés d’électricité. Nous recevons quotidiennement le courrier des citoyens qui nous reprochent lenteur et laxisme », lance avec dépit un élu. Les citoyens que nous avons approchés ne sont pas près d’admettre les « excuses » des uns et les "explications" des autres. « Nous n’exigeons rien que l’électricité dans nos foyers. Nous endurons le calvaire depuis longtemps alors que la station de production d’électricité de Kherrata alimente plusieurs localités de la wilaya », témoignent des habitants. Il est utile de noter que le barrage de Kherrata est considéré comme une source importante de génération de l’énergie hydro-électrique, alors que des riverains en sont privés.