La wilaya de Boumerdes dépasse la moyenne nationale en matière d’approvisionnement en eau potable, avec une dotation de 136 l/jour par habitant, contre une moyenne nationale établie à 110, a indiqué dimanche M. Dahou Ould Kablia, ministre par intérim des Ressources en eau. Le ministre a expliqué cette performance par la "bonne distribution" de cette ressource au niveau de la région, ainsi que par la "concrétisation ces dernières années de projets d’importance à Boumerdes, à l’instar de celui du transfert d’eau à partir du barrage Taksebt de Tizi-Ouzou, qui traverse Boumerdes en direction d’Alger, notamment". Inspectant plusieurs projets relevant du secteur de l’hydraulique à Boumerdes, M. Dahou Ould Kablia a affirmé que cette amélioration de l’AEP à Boumerdes s’est traduite par un relèvement de la plage horaire d’approvisionnement des habitants des villes ainsi que des villages et des zones reculées de la région. M. Ould Kablia a entamé sa visite dans la wilaya par le centre de traitement et d’assainissement de Boumerdes. Selon les explications fournies au ministre, cette station traite les eaux des barrages de Beni Amrane, Keddara et El Hamiz, ainsi que ceux du barrage de Taksebt. Sa capacité de traitement globale est estimée à plus de 700 .000 M3/jour.
Cette structure est actuellement gérée par l’entreprise des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), selon les mêmes explications, qui signalent que ce centre alimente un grand nombre des communes d’Alger et de Boumerdes, sa capacité de stockage étant estimée à plus de 100.000 M3 d’eau potable.
Dans la commune de Boumerdes, le ministre s’est également rendu au centre national d’assainissement et à ses laboratoires où sont traitées les eaux usées en provenance des stations d’assainissement de Boumerdes, Thenia et Zemmouri.
Selon ses responsables, ce centre traite une moyenne quotidienne de 26.000 de M3 d’eaux usées, soit près de 23 million de M3/an, ont-ils souligné, ajoutant que le taux de raccordement actuel au réseau d’assainissement à Boumerdes est estimé à plus de 87 %, soit une population bénéficiaire estimée à 684.000 habitants.