Aujourd’hui débute la fête de la fraise avec la participation de 77 exposants, a indiqué le secrétaire général de la Chambre de l’agriculture, Yacine Zedam.
C’est le musée Kotama, dans le centre de la ville de Jijel, qui abrite cette manifestation en regroupant également 13 pâtissiers professionnels et des stagiaires de deux centres de formation professionnelle (CFPA), en l’occurrence ceux de Taher et d’El-Aouana, retenus pour participer à des concours portant sur le meilleur mets préparé à base de fraises, a indiqué à l’APS le même responsable.
Aux dernières Olympiades des métiers organisées annuellement par le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, ces centres de formation professionnelle ont décroché la médaille d’or, a précisé le secrétaire général de la Chambre de l’agriculture.
Mercredi 25 avril, un tournoi de football est également prévu avec la participation de quatre équipes des Chambres locales de l’agriculture et de l’artisanat, de la Direction des services agricoles et d’un fournisseur en produits de traitement des plantes.
D’ores et déjà, des commissions d’évaluation se sont rendues sur les sites consacrés à la culture de la fraise pour y apprécier la production sur la base de critères en relation, entre autres, avec le calibrage, le goût et la présentation de ce fruit.
Cette manifestation, qui en est à sa 8e édition, sera ponctuée par des concours qui porteront sur "le meilleur stand", "la meilleure production", "le meilleur pâtissier", en plus d’une récompense pour l’équipe vainqueur du tournoi de football.
Au cours des dix dernières années, la culture de la fraise a connu une évolution remarquable dans la wilaya de Jijel, a rappelé, à l’APS, M. Zedam, précisant que la superficie consacrée à cette culture est passée de quatre hectares lors de la saison 2001-2002, à 159 hectares durant la campagne 2011-2012. Selon le même responsable, l’intérêt pour cette culture s’est "accru au fil des ans", gagnant aussi bien en superficie qu’en nombre d’exploitants, situés, pour l’essentiel, sur le littoral où prédominent des conditions édaphiques et climatiques favorables à la fraisiculture.
Le secrétaire général de la Chambre de l’agriculture, Yacine Zedam, a précisé que les superficies "sous tunnels" sont privilégiées par rapport à la technique ordinaire sous serre, rappelant que les communes d’El-Ancer, El-Kennar, Kaous, Chekfa, Sidi-Abdelaziz et Ouled Adjoul sont celles qui répondent le mieux aux exigences de la culture sous tunnels.