L’activité de l’Entreprise de transport urbain et suburbain (ETUSAT) a été lancée officiellement jeudi dernier par le ministre des Transports.

Dans une première phase, cette entreprise publique, dont le siège social est situé à Châabet El-L’ham, couvrira les communes du chef-lieu de wilaya, de Sidi Ben Adda et Chaâbet El-L’ham, soit au total cinq lignes.
Son personnel, qui compte 10 conducteurs, 10 receveurs et cinq administratifs, a bénéficié d’une formation et aura pour mission d’œuvrer à répondre aux besoins des usagers, notamment ceux non couverts actuellement par le transport urbain et surtout le centre universitaire d’Aïn- Témouchent.
Cette EPIC, renforcée par 20 autres autobus, sera gérée par le directeur des transports de la wilaya, en attendant la désignation d’un directeur.
Invitant les travailleurs à assurer pleinement la notion de service public dans l’exercice de leurs missions, M. Tou avait indiqué que le cahier des charges de l’entreprise déterminera le soutien du ministère.
D’autre part, le ministre a rappelé que le projet est en cours de maturation entre les entreprises SNVI et Mercedes (Allemagne) pour le montage, en Algérie, de moyens de transport public de voyageurs, invitant les responsables de l’ETUSAT à recourir aux services du centre de formation de l’ETUSA d’Alger.
Quant au projet de téléphérique de Béni Saf, il a signalé que des contacts sont en cours pour la création d’une société mixte algéro-française de montage d’équipements de téléphériques, à l’instar de la société mixte de montage d’équipements de tramways dont l’usine est en cours de réalisation à Annaba, soulignant que cette usine répondra aux besoins des 14 projets de réalisation de tramways à travers l’Algérie.
Le ministre a visité, auparavent, le projet de réalisation de la nouvelle gare routière d’Aïn-Témouchent de catégorie "A" qui enregistre un taux d’avancement des travaux de 88,26%. Lancé en mars 2009, ce projet contribuera au désengorgement du centre-ville, qui abrite la gare actuelle.
Disposant de toutes les commodités avec 35 quais d’embarquement pour les liaisons régionales et nationales, la future gare routière sera, peut-être, gérée par l’actuelle Société de gestion des gares routières d’Algérie (SOGRAL), dont l’élargissement des activités est envisagé pour toucher l’ensemble des wilayas du pays.
Actuellement, cette société gère plus de 15 gares routières.