La Direction régionale de la Caisse nationale d’allocation chômage (CNAC) de Tizi-Ouzou a introduit plus de 6.400 dossiers de création de micro-entreprises depuis le début de l’année, a indiqué cette structure précisant qu’elle englobe, égaalement, les wilayas de Bouira et Boumerdes.
Sur ce nombre total de demandes d’investissement, la wilaya de Tizi-Ouzou en détient 2.975 contre 1.633 pour Bouira et 1.795 pour Boumerdes. Le comité de sélection et de validation (CSV) de la caisse en a validé, 3.707 dossiers, dont 1.881 ont été déposés au niveau de la banque qui a notifié 668 accords de financement et procédé au nantissement de 497 projets, a indiqué à l’APS le directeur régional de ce dispositif d’emploi destiné aux porteurs de projets âgés entre 30 et 50 ans. ’’Nous avons été, cette année, submergés de demandes d’investissements dont le nombre équivaut au plus du triple de la moyenne annuelle enregistrée habituellement,’’, a fait remarquer M. Rabahallah Akli, qui a considéré ce flux comme étant ’’une résultante directe des dernières mesures initiées par le comité interministériel pour la facilitation de l’investissement au titre des dispositifs publics.’’ Soucieuse d’une célérité dans le traitement des dossiers, la CNAC de Tizi- Ouzou a procédé, selon son responsable, au recrutement, cette année, de 15 animateurs et accompagnateurs de projets d’investissement et 3 agents d’accueil spécialisés en communication, en plus de l’ouverture d’une annexe à la Nouvelle-Ville du chef lieu de wilaya. Pour la répartition des investissements par branches d’activités, il est fait part d’une ’’nette prépondérance’’ de l’activité du transport (voyageurs et marchandises) qui en détient plus de 70% du total de demandes d’investissement. ’’En tant qu’accompagnateurs de projets, notre rôle consiste à orienter les postulants vers des créneaux plus porteurs et moins saturés, tels que le bâtiment, l’agriculture, la pêche et les métiers innovants, mais il ne nous appartient pas de nous substituer au promoteur qui reste un acteur responsable de son investissement,’’ a souligné M. Rabahallah à l’adresse des investisseurs pour les inviter à ’’mieux mûrir leurs projets pour en assurer la compétitivité et la pérennité.’’ La domination des investissements par ce segment (transport), s’expliquait, auparavant, ’’par des considérations objectives liées notamment à la difficulté d’hébergement de certaines activités sédentaires, contrairement au transport qui ne nécessite pas de local,’’a relevé ce responsable qui a estimé, toutefois, que ce n’est plus le cas depuis l’avènement, en février dernier, d’une disposition donnant la possibilité à tout promoteur de bénéficier d’un prêt non rémunéré pour la location d’un local ou l’acquisition d’un véhicule atelier.