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GHARDAIA, Phoeniciculture
Les premières «m’naguer» sur les étals
3 Juillet 2011

Issue principalement des palmeraies de la région de Tidikelt (In Salah et In Ghar), les premières dattes précoces à moitié mûres connues sous le nom de "m’naguer" ont fait leur première apparition sur les étals des marchands de fruits et légumes de Ghardaïa en ce début de fortes chaleurs dans cette région du sud du pays.

Cette variété de datte est proposée à des prix qui varient entre 550 DA et 600 DA le kilogramme selon le goût et le calibre du fruit. Mielleuse aux reflets mordorés, très prisée par la population du sud du pays, cette datte est grappillée une à une, régime par régime, brindille par brindille, avec précaution tôt le matin ou en fin d’après-midi, selon les explications d’un fin connaisseur, marchand de fruits au quartier Theneit El-Makhzen de Ghardaïa, qui précise que «les fortes chaleurs qui ont marqué ces derniers jours la région de Tidikelt nord de la wilaya de Tamanrasset ont précipité le mûrissement de cette variété de datte, molle et très sucrée», ajoutant que «si elle n’est pas cueillie à temps, cette datte risque de pourrir». Muni d’un seau pourvu d’une anse attachée à une corde et d’un tissu imbibé d’eau pour s’essuyer les doigts de temps à autre afin de ne pas maculer les autres dattes, la m’naguer de Tidikelt est cueillie généralement par un connaisseur en phoeniciculture. «Il a fallu plus d’une semaine pour récolter quelques centaines de kilogrammes à travers toutes les palmeraies de la région du Tidikelt avant que les propriétaires des palmeraies ne m’informent sur cette quantité pour l’acheminer à Ghardaïa au prix d’achat de 450 DA sur place», a indiqué le même marchand à l’APS qui avertit que «la datte précoce m’naguer est très fragile, elle doit être consommée rapidement ne dépassant guère trois jours après sa cueillette, car elle risque de pourrir». A chaque apparition sur le marché, ce fruit attire une foule dense de consommateurs et de curieux et constitue la meilleure offrande que l’on fait à une personne très chère en cette période estivale dans la région de Ghardaïa. Proposé à la vente dans de petites boîtes en carton utilisées généralement pour la revente des gâteaux, les consommateurs se précipitent pour acheter une petite quantité en guise de «fal», augure d’une saison faste et «sucrée».

Par : BOUZIANE Mehdi

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