Les constructions illicites constituent le point noir de l’urbanisme à Béjaïa. Les cités populaires de Tizi, Takiet, Ihaddadene Ouadda, Tagherout sont des «échantillons» de ces quartiers où l’illicite bat son plein. Des maisons édifiées sans permis de construire, non-respect du plan, occupation de la voirie forment une façade hideuse des cités denses de la ville de Béjaïa.
L’urbanisation de la ville de Béjaïa constitue la priorité du secteur. Les projets lancés nécessitent plus de rigueur pour achever ces travaux dans les délais fixés. Ainsi, le port a été plus ou moins désengorgé par l’élargissement de la route sur dix mètres ce qui permettra aux semi-remorques qui attendent le chargement de leurs marchandises du port d’avoir un couloir qui ne gênera plus la fluidité de la circulation des usagers de cette route. Plusieurs projets sont attribués aux différentes Assemblées populaires communales (APC) pour leur réalisation alors que l’aspect technique restera du ressort de la Direction de l’urbanisme et de la construction (DUC). Les constructions illicites constituent le point noir de l’urbanisme à Béjaïa. Les cités populaires de Tizi, Takiet, Ihaddadene Ouadda, Tagherout sont des «échantillons» de ces quartiers où l’illicite bat son plein.
Des maisons édifiées sans permis de construire, non-respect du plan, occupation de la voirie forment une façade hideuse des cités denses de la ville de Béjaïa. Certes, la loi 08/15 du 20 août 2008 permet la régularisation de ces constructions illicites dans une durée de cinq années. Selon le DUC, il ne sera régularisé que ce qui est régularisable, les autres constructions seront soumises à la démolition. Ainsi à Béjaïa ville, 98 permis de démolition ne sont pas encore exécutés et autant dans les différentes communes de la wilaya, c’est dire toute la complexité de l’opération. Les constructions au bord des oueds sont considérées illicites par la DUC.
Des villas construites à coups de milliards de centimes sont érigées au bord du oued de Sidi Ahmed sans se soucier des dangers réels que peuvent engendrer les crues des oueds en hiver. Des oueds qui servent également de points de rejet des eaux usées. La nouvelle ville qui sera installée sur le plateau de Sidi Boudrahem, sur les hauteur de Béjaïa, permettra sans aucun doute de donner une nouvelle image urbanistique de la capitale des Hammadites.