L’Association des aviculteurs de Bejaïa avait déclaré à la veille du ramadhan que 800 poulaillers sont prêts à alimenter le marché en quantité suffisante durant tout le Ramadhan pour des prix variant de 250 à 280 DA. Une promesse restée lettre morte et le poulet de chair est vendu à 340 DA au vu et su de tous.
La première semaine du mois sacré s’achève et le consommateur fait face à une envolée des prix de certains produits de consommation. Même si les services du commerce ont déclaré avoir ramené les quantités nécessaires, le citoyen ne voit rien sur terrain. Si les fruits et légumes ont conservé une certaines stabilité de leurs prix, les viandes ont enregistré une hausse notable. La viande ovine a atteint 900 DA, alors que la viande bovine est fixée à 800 DA. Le poulet quand à lui se fait désirer avec ses 340 DA le kg, c’est le prix affiché hier au marché hebdomadaire de l’Edimco d’Ihaddadene.
La viande importée d’Inde ou le poulet congelé de l’Onab n’ont pas encore été servis à Bejaia. Pour l’heure seules les viandes fraiches ou les stocks de viandes congelées du Brésil sont disponibles en cette première semaine dans les points de ventes habituels. Pour ce qui est du poulet, l’Association des aviculteurs de Bejaïa avait déclaré à la veille du ramadhan que 800 poulaillers sont prêts à alimenter le marché en quantité suffisante durant tout le Ramadhan pour des prix variant de 250 à 280 DA.
Une promesse restée lettre morte et le poulet de chair est vendu à 340 DA au vu et su de tous. Certes, les commerçants qui imputaient auparavant ces prix élevés a la période de vacances, des fêtes de mariages et l’arrivée massive des émigrés, durant cette première semaine de Ramadhan aucune fête n’a été organisée et tous les estivants sont rentrés chez eux, mais ces même commerçants continuent à narguer le consommateur avec leur 340 DA, un prix qui n’est pas près de fléchir.
L’État doit prendre des mesures sévères pour la régulation du marché et ne pas laisser des spéculateurs agir en toute impunité.