Cette année, 18.200 familles ont été recensées par les services de la Direction de l’action sociale (DAS) un chiffre revu à la hausse par rapport à l’année 2009 où on a enregistré 17 mille familles. Une augmentation qui démontre une nette régression du pouvoir d’achat du citoyen.
Comme chaque année et durant le mois du Ramadhan, la wilaya de Béjaia établit le recensement des familles nécessiteuses qui bénéficieront du couffin de Ramadhan et ce, dans le cadre de la solidarité nationale. Cette année, 18.200 familles ont été recensées par les services de la Direction de l’action sociale ( DAS) un chiffre revu à la hausse par rapport à l’année 2009 où on a enregistré 17 mille familles. Une augmentation qui démontre une nette régression du pouvoir d’achat du citoyen.
Cette opération qui a touché l’ensemble des communes de la wilaya a mobilisé une enveloppe financière d’un montant de 2,6 milliards de centimes. Cette enveloppe est répartie entre la wilaya qui a débloqué un montant de 600 millions de centimes pour l’achat de 1.500 couffins, la DAS a fixé 450 millions de centimes pour 1.400 couffins, le Croissant-Rouge algérien interviendra avec 50 millions de centimes ainsi que les assemblées populaires communales (APC) qui contribueront avec un montant global de 1,5 milliard de centimes. L’opération qui sera globalement supervisée par la DAS permettra aux différentes communes de distribuer ces couffins aux populations avec une meilleure équité. Le couffin de Ramadhan serak, en effet, composé de différents produits de première nécessité et des denrées alimentaires qui répondront aux besoins des familles. Par ailleurs, le Croissant-Rouge algérien de la wilaya de Bejaia a procédé à la réception des aides provenant ds donateurs privés, à l’exemple des entreprises, commerçants et autres, qui, eux également, contribuent à cette louable initiative. Aussi, une vingtaine de restaurants de la rahma seront ouverts à travers quelques communes sous l’égide des associations et APC qui ont formulé des demandes et qui doivent recevoir l’accord préalable de la direction de l’action sociale (DAS) .Une commission composée des services de la santé et de la Protection civile étudiera les demandes d’autorisation d’ouverture de ces restaurants qui devront fonctionner selon des critères bien définies. Ces critères s’articulent sur l’étude des sites surtout pour ce qui est de la sécurité et l’hygiène des lieux retenus.
Par ailleurs, dans certaines communes rurales, la solidarité entre les populations en ce mois sacré fait partie des traditions des villageois. ces populations s’organisent pour les rites du Ramadhan par la «louziaa» et qui consiste a immoler un ou deux bœufs et dont la viande sera répartie en parts équitables et où les nécessiteux en bénéficient gracieusement.