les responsables du secteur sont optimistes quant à la production de pomme de terre et redoublent d’efforts dans l’établissement des mesures nécessaires et les moyens adéquats de stockage. Ces mesures sont placées dans le cadre de système de régulation des produits agricoles à large consommation (Syrpalac).
Il est attendu pour cette saison une production élevée de pomme de terre dans la wilaya de Boumerdès et ce, si l’on se réfère aux statistiques des services agricoles de la wilaya. Ainsi, l’on prévoit une production de 420 mille quintaux. Un chiffre supérieur à celui atteint la même saison de l’année 2009, qui était de 350 mille quintaux. Une campagne de sensibilisation visant à atteindre cette production a été déjà entamée par les services agricoles ainsi que les subdivisions agricoles, au profit des agriculteurs de Boumerdès. Pour faire face aux aléas des maladies notamment, des facilitations auraient été accordées aux producteurs de pomme de terre. À souligner que la maladie du Mildiou a ravagé plusieurs cultures (céréales, tomates…) ce qui s’est répercuté négativement sur la production.
Outre cela, selon des informations, plus de 1.400 hectares de terres à l’échelon de la wilaya sont destinées pour la culture de la pomme de terre. Mais les agricultures de la région voient que le problème réside dans le manque de ressources hydrauliques particulièrement en cette période de grandes chaleurs. Ils endurent d’énormes difficultés pour irriguer leurs cultures. Sur ce point l’on compte un nombre insignifiant de retenues collinaires où de barrages à eau destinée pour l’agriculture. Pourtant, les services hydrauliques ont misé grandement sur ce point notamment par la réalisation de retenues collinaires. Les quelques unités réalisées jusque -là sont insuffisantes et ne répondant plus aux besoins des fellahs. En conséquence des centaines d’hectares de terres sont toujours inexploitées.
Toutefois, les responsables du secteur sont optimistes quant à la production de pomme de terre et redoublent d’efforts dans l’établissement des mesures nécessaires et les moyens adéquats de stockage. Ces mesures sont placées dans le cadre de système de régulation des produits agricoles à large consommation (Syrpalac). En effet, les services agricoles ont stocké, et ce, jusqu’à la fin du mois de juin dernier, 140. 500 quintaux de pomme de terre au niveau de l’entreprise frigorifique de Corso et dans une société privée dénommé Mag 3. D’autres entrepôts peuvent êtres utilisés si cela s’avère nécessaire. Des mesures d’adhésion à Syrpalac sont par ailleurs des plus attrayantes si l’on réfère aux indemnités de 1,80 DA par jour pour les agriculteurs ayant stocké le produit en sachet et de 1,50 DA/j pour ceux qu’ils l’ont stocké en vrac notamment. Ces indemnités sont offertes pour une adhésion d’une durée de trois mois flexibles. La mise en œuvre de ce système aura à protéger, d’une part, le pouvoir d’achat des consommateurs et d’une autre part à assurer le profit des agriculteurs. En somme, ledit système a été élaboré par les pouvoirs publics afin de mettre un terme au phénomène de la spéculation et la réhabilitation des outils de stockage. Il concernera, en outre, le privé. Par ailleurs, il est à rappeler que le dispositif Syrpalac avait été mis en place par décision n° 498 du 13 août 2008 et prise en charge sur le Fonds national de régulation de la production agricole (FNRPA).