Des parents de jeunes handicapés mentaux, en l’absence d’informations, continuent d’ignorer l’existence de ce centre qui pourrait pourtant tellement apporter à l’épanouissement de ces enfants souvent mal ou pas du tout pris en charge.
A Bouira, plus exactement sur la route menant en montagne ver la station de sports d’hiver de Tikjda, il existe un magnifique centre à vocation socio-éducative, dissimulé derrière l’unité de Protection civile beaucoup de personnes ignorent même son existence. Pourtant ce centre, est de part sa vocation, d’une utilité inestimable. Il s’agit, en l’occurence du «Centre d’aide par le travail et la ferme pédagogique», tel qu’officiellement dénommé selon la grande enseigne qui se trouve sur le portail d’entrée de cet établissement. Ce ravissant centre a vu le jour suite au décret de 1999 quia pour mission première la prise en charge des orphelins et enfants victimes de la décennie noire. En 2007, ce joyau a vu sa vocation se transformer en un établissement d’aide aux handicapés présentant des retards mentaux, entre autres les trysomiques appelés aussi «mongoliens» et d’autres. Quelque cinquante enfants à besoins spécifiques, dont les parents ont eu le bonheur d’avoir vent de l’existence de cette structure y séjournent en régime d’internat durant une période qui équivaut a une année de scolarité en classe normale dira-t-on. Une merveilleuse équipe dévouée et pétrie de volonté et de l’abnégation nécessaire se fait un plaisir d’aider ces petitspensionnaires des deux sexes à acquérir une certaine autonomie. Parmi cet encadrement figurent des psychopédagogues, des psychologues cliniciens, des orthophonistes, des éducateurs spécialisés et même un médecin croit-on savoir. La mission de ces spécialistes consistent en l’aide de ces enfants afin qu’ils puissent jouir d’une certaine autonomie dans leur vie de tous les jours et se «construire» un comportement qui leur permet d’acquérir et de maintenir une confiance totale en soi. A ce centre exemplaire est rattachée une ferme - dite pédagogique- sorte de terrain d’application d’exercices pratiques. Un terrain de travail somme toute car la vocation de cet établissement est l’aide par le travail. L’on trouve également toutes lesstructures d’accueil et de séjour nécessaires tels les dortoirs, les réfectoires, les salles de classes et autres avec une hygiène irréprochable. Dans ce décor idyllique une seule ombre au tableau à savoir l’absence totale du mouvement associatif. Aucune association, tant locale que régionale n’a, tout le moins, essayé de prendre contact avec ce centre même à titre de vulgarisation et/ou d’orientation de leurs adhérents pour pouvoir bénéficier de ces activités, d’autant que celles-ci sont censées être à caractère social. Il est possible que la réglementation ne permet pas à ces entités d’entreprendre de pareilles activités pourtant tellement nécessaires pour la prise en charge des petits handicapés. Si telle est. La question demeure ainsi posée...