La polyclinique des Bananiers à Blida sert de trait d’union entre la consultation et l’hôpital, ceci en recevant pour des thérapies les patients deux fois par semaine.

Le centre intermédiaire de la santé mentale de la polyclinique des Bananiers à Blida, a pour mission de prendre en charge les malades psychotiques et  d’appliquer une thérapie par l’activité manuelle, spécialement utilisée comme moyen de réadaptation sociale. Les soins sont basés essentiellement sur l’ergothérapie.
Selon nos sources, Le centre intermédiaire de la santé mentale est un trait d’union entre la consultation et l’hôpital.
Des patients psychotiques chroniques stabilisés sont reçus  deux fois par semaine par une équipe médicale et assistés dans des activités programmés.
Selon une source médicale, les activitées programmées sont exercées sous la responsabilité du psychiatre assurant cette consultation.
Toujours selon notre source, la prise en charge de la maladie mentale a évolué dans la majorité des pays pour aboutir à des formules de proximité qui remplacent de plus en plus les structures hospitalières lourdes et les moyens thérapeutiques actuels. Selon nos sources, le soin et la pratique en général sont différents en intra et en extra - hospitalier dans la prise en charge des psychotiques chroniques en particulier. Les activitées projetées en dehors de la polyclinique par le staff médical pour les patients sont : promenades, activités sportives, accompagnement aux gestes quotidiens. Il y a également des activités en partenariat avec d’autres secteurs : formation professionnelle, maisons de jeunes, maisons de la culture et associations diverses. On nous apprendra qu’une association pour l’aide aux malades mentaux active dans ce secteur depuis l’année 2004, cette association est soutenue financièrement par le projet ONG II et par les services de l’hopital Frantz-Fanon de Blida.
Selon nos sources, l’association tente de développer l’autonomie des patients par le travail à travers une expérience concrète qui pourrait, à terme, servir de modèle généralisable dans le domaine et qui s’apparente aux centres d’aide par le travail.
Ceci s’inscrit dans une logique de continuité avec l’ergothérapie traditionnelle qui a connu sa période de gloire à l’hopital Frantz-Fanon de Blida et qui semble actuellement renaître .
Toujours selon nos sources, cette action se polarisera, pour la première année, sur la formation en horticulture et à la prise en charge d’une trentaine de malades dans l’attente de l’extension du programme à un nombre plus élevé.
Les principales activités des malades sont les ateliers de couture et de jardinage et couture. L’association en parralèle mettra en place une équipe de suivi médical de cette nouvelle thérapie, l’organisation de journées d’information et de sensibilisation des autorités médicales et administratives, la tenue de séminaires pour la sensibilisation à cette nouvelle thérapie.