Des efforts sont consentis par les pouvoirs publics en vue du renforcement et de l’extension de cette culture arboricole très adaptée au climat et à la géographie de la région tel la réalisation d’un programme de plantation de 250 ha en nouveaux plants de cerisiers.
Selon les estimations de la chargée du développement de l’arboriculture à la Direction des services agricoles (DSA), un rendement de 50 à 60 qx de cerises/ha est attendu durant la présente saison agricole à Tizi-Ouzou contre 14 qx l’année dernière. "Les précipitions importantes conjuguées au froid ayant caractérisé le mois courant correspondant à la période de floraison du cerisier sont à la base de l’optimisme affiché par la DSA quant à une saison plus productive que celle de l’année dernière", a souligné la même responsable. "La cerisaie locale s’étend sur une surface globale de 1.226 ha, dont seulement 914 ha sont productives", déplore cependant cette responsable, qui cite à l’origine de cet état de fait la négligence et certaines maladies et insectes parasites affectant cet arbre séculaire, à l’exemple de la capnode. Cette surface est répartie entre les communes montagneuses de Larbaa Nath Irathen (384ha), Irdjene (246ha) et Ain Al Hammam (320 ha).
Des efforts sont consentis par les pouvoirs publics en vue du renforcement et de l’extension de cette culture arboricole très adaptée au climat et à la géographie de la région tel la réalisation d’un programme de plantation de 250 ha en nouveaux plants de cerisiers. S’agissant des facteurs à l’origine des cours quelque peu exorbitants de ce fruit, fêté annuellement dans la région, mais qui est écoulé dans une fourchette entre 300 et 400 DA/kg, sur les marchés locaux, cette responsable les explique par la cherté des engrais (6.000 DA le quintal) et des produits phytosanitaires nécessaires à l’entretien et à la protection du cerisier, notamment contre son ennemie jurée la capnode.