Le lieu retenu pour abriter ce CET devrait recevoir tous les déchets ménagers des communes de Sidi-Abderrahmane, El- Marsa, Dahra, Béni-Haoua et Oued-Goussine en sus de celle de Ténès.
C’est avec un grand soulagement que les associations de l’environnement et de la nature ont accueilli la nouvelle concernant la réalisation d’un centre d’enfouissement technique (CET) à Ténès. Le projet en question vient d’être retenu et une autorisation de programme d’un montant de 26 milliards de centimes a été accordée. Il faut dire que le littoral chéliffien est devenu au fil des ans un dépotoir à ciel ouvert pour les habitants qui y déversent quotidiennement leurs déchets. Quelquefois, c’est une institution d’Etat, en l’occurrence la commune, qui, faute de terrain approprié, crée une décharge publique. C’est le cas de celle de Maïnis qui se trouve à une centaine de mètres du rivage. Cette fois-ci, le lieu retenu pour abriter ce CET serait assez éloigné des cités urbaines et du littoral. Il devrait recevoir tous les déchets ménagers des communes telles que Sidi-Abderrahmane, El- Marsa, Dahra, Béni-Haoua et Oued-Goussine en sus de celle de Ténès. A noter que ce CET se compose de plusieurs lagunes d’enfouissement de déchets, d’un matériel de compactage et de camions de collecte d’ordures. Par ailleurs, il faut signaler que ce genre de centre technique a démontré ses insuffisances et ses limites de stockage. L’exemple vient du CET de Meknessa (à Oued Sly) où au bout de cinq ans d’exploitation, il fut saturé alors qu’il était prévu pour une quinzaine d’années .Il accueillait 100 tonnes de détritus par jour d’où l’importance de revoir ce mode de traitement des déchets solides. Car l’enfouissement ou le stockage devra être réservé aux déchets dits ultimes dont a été extraite la part valorisable. Par déchet ultime, on entend tout déchet ne pouvant pas faire l’objet d’une valorisation organique ou matière considérée comme ultime. De même, la nécessité d’un tri des ordures s’impose afin de pouvoir recycler un déchet. En effet, en recyclant un déchet, de nouveaux produits sont fabriqués et, par conséquent, cela permet à économiser les ressources naturelles, réduire la mise en décharge et surtout réduire la pollution en ces temps où les gouvernements du monde entier réunis au Danemark se disent préoccupés par la dégradation du climat.