Très pratique, la malette d’inspection contient une douzaine d’instruments que les contrôleurs de la qualité et de la repression des fraudes pourront utiliser sur les lieux mêmes où s’exercent les activités commerciales.

La salle olympique de Chlef a abrité, avant-hier mardi, une journée d’information et de formation à l’intention des agents de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes sur l’utilisation des malettes d’inspection. Quelque 274 participants venus de six wilayas (Chlef, Mascara, Saida, Tiaret, Relizane et Tissemsilt) ont assisté à cette formation organisée par la direction régionale du commerce de Saida, pour se familiariser davantage sur les instruments de mesures contenus dans la malette d’inspection. Très pratique, cette dernière contient une douzaine d’instruments que les agents pourront utiliser sur les lieux mêmes où s’exercent les activités commerciales. Il s’agit du ph-mètre destiné à déterminer le PH des eaux minérales, de l’humidimètre, du réfractomètre permettant de connaître le taux de sucre dans toutes les boissons (jus, sirops, boissons gazeuses light), du conductimètre, du densimètre, du lactodensimètre (pour déterminer la densité du lait pasteurisé écrémé )de l’alcoomètre ( teneur en alcool) du thermomètre à infrarouge, du Fritest( mesure l’état de dégradation de l’huile de friture) du test d’iode, de la balance et enfin de la mesure du diamètre. Parmi les intervenants figure le  Dr Boussenadji Ramdane, directeur central des laboratoires qui a axé son intervention sur les aspects règlementaires  quant à l’utilisation de la malette qui permet, dira-t-il, d’effectuer différents tests et analyses sur place et de relever éventuellement l’infraction en présence du principal concerné. Cette opération permet, ajoute-t-il, de gagner le temps que prend généralement l’envoi du produit suspecté puis son analyse au niveau du laboratoire. Selon notre interlocuteur  ces malettes ont fait leur apparition dans notre pays en 1986. Devenues obsolètes, elles seront remplacées, dès 2005, par d’autres plus performantes et surtout moins encombrantes. Son coût est de 60 millions de centimes. Sur un autre volet, le Dr Boussenadji fait état de 15.840 opérations de contrôles effectuées à l’échelle nationale durant une période de 9 mois (de janvier à octobre 2009). Le nombre d’infractions relevées s’élève à 1.617 et 1.374 procès- verbaux ont été dressés suivis de 32 fermetures (il s’agit de cas grave ou la santé des citoyens était réellement en danger). A noter que d’autres intervenants se sont relayé pour démontrer l’utilisation des instruments contenus dans  ces malettes. Des tests ont été effectués sur différents produits de large consommation.