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Tipasa, phare de ras el kalia
Un monument d’une valeur inestimable
3 Décembre 2009

Le phare de Ras El-Kalia a été construit en 1867 au nord-ouest du port du chef-lieu de la wilaya de Tipasa sur une haute colline, surplombant ainsi tout le tissu urbain de la ville. Ce monument d’une valeur inestimable témoigne du passé glorieux de cette région du bassin méditerranéen.

Les travaux entamés au niveau du phare de Tipasa restent toujours inachevés et ce, malgré les directives de M. le ministre des Travaux publics qui avait insisté, à maintes reprises, sur la mise en valeur de ce monument dans le cadre du développement des activités touristiques. Le phare de Ras El-Kalia a été construit en 1867 au nord-ouest du port du chef-lieu de la wilaya de Tipasa sur une haute colline, surplombant ainsi tout le tissu urbain de la ville. Ce monument d’une valeur inestimable témoigne du passé glorieux de cette région du bassin méditerranéen et peut constituer un atout non négligeable dans le développement du tourisme dans la région. Sentinelle au pied marin, d’une hauteur de 13,58 m par rapport au sol, sa hauteur par rapport au niveau de la mer s’élève à plus de 34,08 m. Son rythme durant la nuit est calculé sur une fréquence de trois secondes de lumière pour une seconde d’obscurité. Sa portée lumineuse est estimée à 18 miles nautiques (33,5 km environ). La présence d’un groupe électrogène permet à ce phare de produire des faisceaux lumineux même en cas de rupture du courant électrique. A l’extérieur, on peut distinguer une meule romaine et une montre solaire. On escaladant 45 marches d’escaliers, on atteint à l’intérieur une lampe de 500 watts, installée au milieu d’une pièce en bronze et enveloppée d’un gros verre épais qui canalise la lumière. Accéder à ce phare est un vrai parcourt du combattant puisqu’il faut inévitablement entamer des démarches auprès du ministère des Travaux publics et de l’Office national de la signalisation maritime. Le phare est une citadelle imprenable et jalousement très bien gardée mais qui reste, hélas, très exposée aux risques d’érosion et de dégradation des matériaux sur lesquels elle a été bâtie.

Par : KAHINA ABOUD

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