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Tipasa, A quelques jours de l’Aid El Adha
Les problèmes de transport resurgissent
25 Novembre 2009

La raison est due essentiellement aux restrictions qu’imposent les transporteurs de voyageurs sous le prétexte «d’énigmatiques» et «d’illusoires» dangers sécuritaires du tronçon de la route nationale N°11.

A l’approche de chaque occasion, notamment les différentes fêtes, les Tipasiens manifestent leur inquiétude quant au manque de transport et l’anarchie qui règne dans ce secteur. L’absence d’une fiche d’horaires et les transporteurs qui imposent leur diktat causent un grand problème aux citoyens, notamment ceux qui habitent dans les hauteurs de la wilaya et dans les villages éloignés. Les étudiantes aussi, notamment celles des instituts et universités d’Alger particulièrement celles originaires de Cherchell, Gouraya et Damous, ont, pour certaines d’entre elles, vécu l’enfer en rejoignant leurs domiciles et les autres craignent l’arrivée de la fête de l’Aid qui coïncide avec un week-end. L’insuffisance, voire l’inexistence de bus de transport estudiantin desservant ces localités est à l’origine de ces insurmontables difficultés que vivent ces jeunes. De ce fait et en dépit de solutions immédiates, ces derniers se rabattent sur le transport de voyageurs sis à Tafourah et à Said Hamdine, avec le lot de difficultés, de problèmes et de dangers que cela engendre. La raison est due essentiellement aux restrictions qu’imposent les transporteurs de voyageurs sous le prétexte « d’énigmatiques» et «d’illusoires» dangers sécuritaires du tronçon de la route nationale N°11. Ces restrictions se traduisent par la suppression des déplacements au-delà de 17 heures en cette période hivernale. De tels arguments avancés au-delà de 17 heures et à partir de l’aube dénotent d’autres motivations que doivent régler impérativement les cartes d’horaires que délivrent les différentes directions de transport d’Alger et de Tipasa. En effet, s’agissant d’un service public, ouvrant droit nécessairement à des subventions, à des exonérations fiscales et parafiscales et autres avantages, ce secteur, au demeurant très sensible, doit faire l’objet d’une attention particulière, d’une réglementation stricte et de solutions urgentes. Nous avons assisté, en ces périodes de fêtes légales, à des processions de jeunes filles et de garçons, en passe de rentrer chez eux et en butte à des difficultés de transport, au-delà de 18 heures, qui se rabattent sur l’auto-stop. Ailleurs, au niveau des gares routières de Bou-Ismail, Tipasa et Nador, on observe la même multitude d’étudiants et de citoyens massés, dans l’espoir d’hypothétiques arrivées de bus après 18 heures. Au niveau de la gare routière de Tafourah, l’intervention d’un brigadier de la police n’a pas été d’un grand secours au conducteur du dernier bus à destination de Cherchell à 17h30. Pourquoi ces bus se raréfient à Tafourah au-delà de 16h 30, à destination de Tipaza, Cherchell, et Gouraya ? Les difficultés dans la navette qu’effectuent les citoyens, notamment les étudiants lorsqu’ils ratent ou n’empruntent pas le transport estudiantin, s’observent aussi à la gare routière de Bou-Ismail. Cette gare qui ferme ses portes, elle aussi, à 18 heures à l’instar de celles de Cherchell ou de Tipasa, devient le théâtre d’un regroupement particulier, ce qui constitue une aubaine pour les chauffeurs de taxi noctambules qui se frottent les mains.                                     

Par : KAHINA ABOUD

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