Des jeunes, constituant la majorité écrasante de la population, sont livrés à eux-mêmes en attendant que les pouvoirs publics agissent contre le chômage. L’insuffisance des établissements scolaires pour les cycles moyen et secondaire oblige les élèves à parcourir une moyenne de 25 km aller et retour pour rallier leurs classes à Aokas. Quelques unités de soins ne disposent pas d’équipements et de personnel sanitaire à même d’assurer une bonne prise en charge des patients.
Bien que disposant de potentialités, tant humaines que naturelles importantes, lui permettant de se prendre un tant soit peu en charge, la commune de Tizi n’Berber accuse un retard en matière d’infrastructures. En l’absence d’entités génératrices de postes d’emploi, le chômage bat son plein, d’où la baisse du niveau de vie. Des jeunes, constituant la majorité écrasante de la population, sont livrés à eux mêmes en attendant que les pouvoirs publics agissent contre le chômage. Non seulement ses richesses ne sont pas exploitées, mais il existe un grand déficit en matière d’infrastructures de base et les budgets pour les projets proviennent au compte- gouttes. Cette commune issue du découpage administratif de 1984 aurait pu bénéficier d’une partie importante des plages, mais les circonstances en ont décidé autrement : ce gage de patrimoine touristique appartient actuellement à la commune d’Aokas.
L’insuffisance des établissements scolaires pour les cycles moyen et secondaire à Tizi n’Berber oblige les élèves - ceux d’Ait Bouissi d’une manière plus pénible - à parcourir une moyenne de 25 km aller et retour pour rallier leurs classes à Aokas. La commune a, pour rappel, bénéficié d’un projet de construction d’un lycée dont les travaux sont en cours à Tazrourt. Faute de transport, les lycéens sont contraints de recourir aux microbus privés avec toutes les dépenses que cela exige, soit plus de 150 DA quotidiennement. Cette situation déplorable n’a pas manqué d’engendrer ainsi une déperdition scolaire. Les élèves de Tazrourt et d’Ait Bouissi scolarisés au CEM de Tizi n’Berber avaient la chance de bénéficier, il y a deux ans, de quatre microbus.
Quelques unités de soins implantées dans les villages reculés de cette commune, assurant des soins d’urgence (pansements et injections), ne disposent pas d’équipements et de personnel sanitaire à même d’assurer une bonne prise en charge des patients. Ces derniers sont obligés de se rendre jusqu’à Aokas pour bénéficier d’une prise en charge médicale.
En attendant la concrétisation des promesses faites par les élus locaux, consistant en la réalisation d’infrastructures d’utilité publique et la création de postes d’emploi, les citoyens mettent leurs espoirs dans la distribution prochaine des 100 locaux à usage commercial érigés à Bourbia.