Des hordes de sangliers font leur apparition, notamment en été, pour s’approvisionner en fruits et légumes. Si certains petits paysans trouvent la solution dans l’isolement de leurs vergers par des grillages rendant ainsi l’accès difficile aux animaux sauvages, d’autres continuent de subir les dégâts.
En plus des maladies et parasites sous leurs différentes formes, qui touchent ces dernières années les vergers, mais également les contraintes financières et matérielles, d’autres menaces freinent encore le secteur de l’agriculture à Béjaïa. Il s’agit des sangliers surgissant de nulle part et pénétrant le soir dans les champs de culture pour y perpétrer des dégâts. Si certains petits paysans trouvent la solution dans l’isolement de leurs vergers par des grillages rendant ainsi l’accès difficile aux animaux sauvages, d’autres continuent de subir les dégâts. Des hordes de sangliers font leur apparition notamment en été pour s’approvisionner en fruits et légumes. Cet animal sauvage très répandu dans les forêts de Kabylie envahit également les rues, en se rabattant sur les poubelles des villes. Une autre menace sur la sécurité des riverains et la salubrité les villes. Quelques fellahs tentent d’installer des pièges, d’autres préfèrent le chasser au fusil, tandis que beaucoup dressent des épouvantails dans les champs dans l’espoir de leur faire peur et qu’ils fuient le lieu. Sans pour autant parvenir à mettre fin au phénomène devant le nombre de sangliers constamment en hausse. «Nous ne savons plus sur quel pied danser pour faire face à cette menace devant l’interdiction de la chasse et cet envahissement. C’est vraiment un casse-tête», déclare un paysan rencontré au village agricole de Souk El Tenine. lequel ajoutera : «Nous souhaitons que les responsables réagissent pour protéger nos cultures». A Boukhlifa où se trouvent de larges espaces agricoles prolongeant la bande littorale, tout comme dans les zones rurales de la wilaya, la menace sur les vergers est omniprésente. Les agriculteurs de cette commune évoquent beaucoup de pertes dues à ce problème, d’où des pertes substantielles de la récolte, surtout en été.