Le mauvais état des routes et la cherté de la pièce de rechange ont dissuadé les investisseurs de s’aventurer dans le créneau du transport.
Le problème du manque des moyens de transport public de voyageurs à Tizi N’Berber wilaya de Bejaia se pose toujours avec acuité. Et les habitants demeurent pénalisés, isolés dans leurs communes à l’instar du village de Tazrourt, un exemple parmi tant d’autres. Mis à part 4 minibus qui y activent régulièrement et qui sont loin de répondre à la demande sans cesse croissante, le service est assuré majoritairement par des clandestins. En effet, témoignent les voyageurs, il faut attendre la navette parfois plus d’une heure pour rejoindre la ville d’ Aokas, à une distance de 10 km seulement. Les transporteurs clandestins travaillent comme bon leur semble sans parler des risques qu’encourt la population. En hiver, les écoliers et les ouvriers arrivent souvent en retard mouillés aux lieux de leurs destinations. L’état des routes sinueuses impraticables complique la tâche des transporteurs et celle des citoyens. Une situation qui se répercute négativement sur les investisseurs, eux qui hésitent de braver le risque et s’aventurer dans ce créneau, à les entendre, peu rentable. «Nos recettes sont dépensées dans les frais d’entretien, sans compter la cherté de la pièce de rechange et du carburant», déclare un jeune chauffeur. D’ailleurs, il y a quelques mois, les transporteurs on décidé d’augmenter le tarif de 15 à 20 DA au grand désarroi des voyageurs.