Tizi-Ouzou a autre chose que la grande bleue pour attirer les touristes comme d’autres wilayas du pays, elle compte de nombreux sites historiques remontant à différentes époques, dont la préhistoire, la protohistoire, antique romaine, médièvale…
La wilaya de Tizi-Ouzou,recèle d’importantes potentialités touristiques qui méritent d’être mises en valeur. Mêmu si aujourd’hui tourisme rime avec plages, il serait dommage de négliger les autres créneaux qui ne manqueront pas de charmer les visiteurs. En effet, ses 83 km de côtes, Tizi-Ouzou a autre chose que la grande bleue pour attirer les touristes comme d’autres wilayas du pays, elle compte de nombreux sites historiques remontant à différentes époques, dont la préhistoire, la protohistoire, antique romaine, médièvale… Les sites de Tigzirt, Ath Houra (Azeffoun), Tifrith, N’ath Lhadj, l’abri sous roche d’Ifigha… sont autant de témoins des civilisations qui ont vécu dans la région. Il est toutefois à déplorer l’état de dégradation de certains sites qui sont aujourd’hui menacés de disparition. En sus de l’archéologie, Tizi-Ouzou, zone montagneuse est très riche de par son patrimoine naturel. Le parc du Djurdjura est une extraordinaire réserve de biosphère qui compte diverses espèces animales et végétalesdont certains endémiques. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’a été érigé le parc national du Djurdjura qui a été classé patrimoine universel par l’UNESCO. La main du Juif le gouffre d’Aswel, Azrou N’thour, sont autant de sites qui peuvent être revisités. Certe la situation sécuritaire n’est pas totalement maîtrisée mais plusieurs massifs ont été "nettoyés" par les forces de sécurité et donc redevenus accessibles à la population. Les villages traditionnels qui sont en voie de disparition, constituent une autre facette du tourisme mais ce type de tourisme n’est pas encore développé. Le forêt, pour les randonnées et les pique-niques, ne sont pas toutes conseillées, c’est le cas par exemple de la forêt de Yakourène, où il y a quelques années encore, accueillait des famille en quête de fraîcheur et de tranquilité, aujourd’hui c’est devenu un lieu de prostitution et par voie de conséquences un endroit à risques. Autre site qui mérite d’être mis en valeur et ouvert au public, c’est le barrage de Taksebt. L’année qui a suivi sa mise en service a été marquée par des visites de familles et de couples qui s’y rendent pour contempler le site merveilleux et se détendre, mais la situation à vite changé et les citoyens ont fui d’endroit. Seuls quelques jeunes s’adonnent à la pêche. La relance du tourisme nécessite la mise en place d’une politique qui viserait notamment à réhabiliter les sites et à les préserver de tout ce qui pourrait constituer une menace pour les vacanciers d’une part et l’écologie d’autre part.