Selon la directrice, peu d’entreprises ont recours au Fonds pour prendre des apprentis ou former leur personnel. Il est à noter que les entreprises publiques ou privées qui ne recourent pas au FNAC doivent verser à ce même fonds 2% représentant 1% de la masse salariale pour l’apprentissage et 1% de la masse salariale pour la formation continue.

A l’initiative de la direction de la formation professionnelle, la wilaya de Tizi-Ouzou a abrité, hier, une rencontre de sensibilisation et d’information sur le Fonds national de développement de l’apprentissage et de la formation continue (FNAC).
La rencontre qui s’adressait beaucoup plus aux chefs d’entreprise s’est distinguée par une faible présence de ces derniers, ce qui n’était pas pour plaire au directeur général du FNAC qui a indiqué que dans les 20 wilayas où il s’est déplacé, les salles de réunion était archi combles alors qu’à Tizi-Ouzou elle était plutôt clairsemée.
D’ailleurs, selon la directrice, peu d’entreprises ont recours au Fonds pour prendre des apprentis ou former leur personnel. Il est à noter que les entreprises publiques ou privées qui ne recourent pas au FNAC doivent verser à ce même fonds 2% représentant 1% de la masse salariale pour l’apprentissage et 1% de la masse salariale pour la formation continue.
Selon la première responsable du secteur de la formation professionnelle à Tizi-Ouzou, Mme Guendoud, seules deux entreprises, à savoir l’ENIEM et COSIDER prennent des apprentis et forment leur personnel. Pour les autres, non seulement elle ne le font pas, mais sur 2.000 entreprises seulement 12 versent les 2% dus au FNAC et depuis 2003 le recouvrement n’a été qu à hauteur de 970.000 DA, ce qui est jugé par le DG du Fonds très faible.
Il dira à ce propos que ces entreprises qui refusent de verser les 2% finiront par être sanctionnées car il y a un texte réglementaire en préparation à cet effet.