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Tipasa, vendeurs ambulants sur les plages
Des bactéries en toile de fond
2 Juillet 2009

M’hadjeb, beignets, crêpes, sandwichs, œufs durs traînent des bactéries, comme les salmonelles, les streptocoques, les sheigéla qui sont des germes responsables des intoxications alimentaires.

Dés que l’été arrive, débarquent avec lui les emplois saisonniers créés par quelques jeunes chômeurs qui se disent «débrouillards». Souvent en l’absence de contrôle ces métiers poussent comme des champignons.
C’est impossible  de ne pas remarquer, en effectuant une petite randonnée sur les plages,  ces commerçants ambulants qui vendent souvent la maladie, profitant de l’absence de commodités et structures adéquates de restauration.
La plage des Douze chalets à Tipasa est l’une des préférés de ces jeunes, vu qu’elle est l’une des plus fréquentée par les estivants en raison de son importante étendue de sable, sur celle-ci tout se vend, ‘’des souvenirs’’ petits bijoux de fantaisie, des bouées, des cerfs volants, des appareils photo. Mais le comble sont les "m’hadjeb", les beignets, les crêpes, les sandwichs, œuf durs, où peuvent se nicher toutes sortes de bactéries, comme les salmonelles, les streptocoques, les sheigéla qui sont sont les quelques germes responsables des intoxications alimentaires, quand on sait que ce genre de denrées alimentaires pourtant de très mauvaise qualité traîne  pendant des heures sous le soleil impitoyable de la haute saison  et au double de leur prix, dans de simples sacs en plastique tenus par des enfants souvent venus des villes intérieures (Hadjout, Ahmeur El Aïn, Nador, Sidi Rached...) se moquant complètement des règles d’hygiène et de salubrité. Les familles loin de se rendre compte du danger qui les guette les hèlent pour acheter cette marchandise douteuse.
D’autres «débrouillards» se baladent le long de la plage avec leurs animaux (chevaux, chameaux ou même chiens) un appareil photo numérique à la main et pour 150 à 200 DA, les estivants peuvent prendre des photos avec eux ou se permettre une balade au prix de 100 à 250 DA, ces hors la loi n’hésitent pas à se baigner ils ne privent pas non plus de ce plaisir leurs animaux sur une plage normalement destinée aux familles !

Par : ABOUD KAHINA

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