Les colporteurs d’eau viennent récemment d’être rappelés à l’ordre par une circulaire émanant du cabinet du wali dans laquelle cette dernière règlemente cette activité. Cette décision se résume par la délivrance d’autorisations visées par les autorités sanitaires et les services de l’hydraulique.
Ils sont des centaines à sillonner chaque jour les artères des villes et villages de la wilaya de Chlef pour alimenter les populations locales en eau potable à partir de la nappe phréatique d’Ouled-Fares plus connue sous le nom de"Ain Bouchakor ". Ils, ce sont les colporteurs d’eau. Ils viennent récemment d’être rappelés à l’ordre par une circulaire émanant du cabinet du wali dans laquelle cette dernière règlemente cette activité devenue en un laps de temps relativement assez court très lucrative. Cette décision se résume par la délivrance d’autorisations visées par les autorités sanitaires et les services de l’hydraulique. Selon le wali de Chlef, cette disposition vise avant tout de prévenir les maladies à transmission hydriques (MTH) particulièrement pendant la saison d’été. Cette mesure qui fixe les conditions d’approvisionnement en eau destinée à la consommation humaine fait obligation à chaque colporteur d’eau, outre les autorisations pré citées, d’indiquer la raison sociale du demandeur, de présenter la fiche technique descriptive de la citerne, un bulletin d’analyse physico-chimique et bactériologique de l’eau du point de prélèvement effectué par un laboratoire agréé, ainsi qu’un certificat médical du conducteur de la citerne. Si l’entrée en vigueur de cette nouvelle réglementation ne sera effective qu’à partir du 9 juillet, c’est dans le but de permettre, croit-on savoir, aux propriétaires des ces camions- citernes d’avoir suffisamment de temps pour se conformer à la nouvelle circulaire. Passé ce délai, les services de sécurité (police et gendarmerie), ont été instruits pour l’application de cette mesure qui verra les contrevenants poursuivis en justice. Cependant, pour les colporteurs d’eau, l’exigence de ces documents risque de ralentir l’exercice de l’activité, ce qui pénalise, par conséquent, les populations. D’autres colporteurs d’eau voient, par contre, en cette mesure, ni plus ni moins qu’une manière de répertorier les propriétaires aussi bien des camions-citernes que ceux des puits pour les inclure dans le système fiscale.