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Tigzirt, commerçants en colère
La ville paralysée par une grève
3 Juin 2009

Généralement animée en cette période de l’année, la ville côtière exprime la colère de ses commerçants contre certaines contraintes entravant leur activité. Les grévistes demandent, entre autres revendications, la révision à la baisse du régime fiscal.

Les commerçants de la ville de Tigzirt ont accueilli, à leur façon, l’ouverture de la saison estivale qui a coïncidé avec le 1er juin. En effet une grève générale a paralysé toute la ville lui donnant l’image d’une cité morte. Généralement animée à cette période de l’année, la ville côtière exprime la colère de ses commerçants contre certaines contraintes entravant leur activité. Les grévistes demandent, entre autres revendications, la révision à la baisse du régime fiscal. Tigzirt étant considérée comme zone touristique, elle est soumise à une imposition en conséquence. Or les grévistes soutiennent que le commerce est loin d’être florissant dans la région. La taxe d’assainissement est également jugée très élevée. Par ailleurs, les commerçants demandent la réouverture de deux axes routiers, la RN 24 qui relie Tigzit à la wilaya de Boumerdès fermée entre Mazer (dans la commune de Mizrana) et Dellys (Boumerdes). Cet axe routier a été fermé à la circulation depuis environ une dizaine d’années pour des raisons sécuritaires, des attentats terroristes ayant eu lieu au niveau de cette zone infestée de terroristes. L’ancienne APW de Tizi Ouzou avait demandé au wali de l’époque Hocine Ouadhah sa réouverture et un député du RCD avait saisi le ministre de l’Intérieur pour le même motif mais la réponse des deux responsables a été que la réouverture de la RN 24 ne pouvait avoir lieu car la situation ne s’est pas encore suffisamment améliorée dans la région. Outre cette route nationale, les commerçants de Tigzirt réclament, également, la réouverture de la rue principale de la ville. Celle-ci est fermée au niveau de l’ancien commissariat de police pour des raisons sécuritaires et ceux qui exercent au niveau de cet axe se disent lésés, notamment en période estivale où les magasins restent ouverts tard dans la soirée. Hier, en plus de la grève, qui a connu un taux de suivi de 100%, un rassemblement a été observé devant le siège de la daïra. Les commerçants ont remis leur plateforme de revendications au chef de daïra et menacent de recourir à une autre action, si rien n’est fait pour prendre en charge leurs doléances. Rappelons que le 25 mai passé une première grève générale a été observée par les commerçants et avait connu un suivi total.

Par : Zahra Hamou

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