Chaque jour que Dieu fait, nous côtoyons des personnes qui ont peut-être connu une autre vie et que la misère, des revers de fortune ou encore l’aliénation ont réduites à errer sans but dans la ville et à la recherche de leur pitance quotidienne souvent dans les poubelles. Nous avons déjà parlé, sur ces mêmes colonnes de ces femmes qui se postent aux abords des bennes à ordures des marchés de la capitale pour y glaner les fruits et légumes gâtés jetés par les marchands. Aujourd’hui le phénomène constaté dans certains quartiers populaires à l’instar d’El Annassers, Kouba, Belcourt est bien plus grave et interpelle les consciences. Cela révolte et nous confronte à notre egoïsme que de voir des SDF se sustenter à même les nombreuses mini-décharges urbaines. Ils font fi des rares regard jetés sur eux ne pensant qu’à assouvir leur faim et perdus dans leur triste monde. D’ailleurs plus nombreux sont les citoyens qui passent devant eux sans même accorder un regard à ces malheureux qui disputent ainsi leur festin aux animaux errants.
Par : Y. D.