La ligne de transport urbain Hydra-Ben Aknoun souffre d’un grave manque en matière de transport. En effet les minibus desservant cette ligne, pourtant très fréquentée, sont au nombre de trois seulement, ce qui ne manque pas de pénaliser les nombreux usagers. Ces derniers sont contraints de faire le pied de grue, souvent pendant plus d’une heure avant de voir enfin un bus arriver et mettre fin à leur calvaire. Ce dernier n’est pas pour autant terminé puisqu’il faut attendre que ce dernier fasse le plein, ainsi le bus reste entre 20 à 30 minutes, peu importe le mécontentement des usagers. Ensuite il faut compter avec les inévitables pauses à chaque arrêt, pour "re"charger. Les chauffeurs et leurs receveurs ne se préoccupent aucunement des usagers et de leur emploi de temps. Les habitués du transport en commun, qui contestent régulièrement cette anarchie, ne sont pas pris au sérieux. Leurs remarques sont traitées avec un royal mépris et le minibus ne bougera pas d’un pouce aavnt d’avoir fait le plein. Un étudiant actuellement en stage à Ben Aknoun nous dira : « Je dois pointer à l’arrêt deux heures avant l’horaire normal pour pouvoir être à temps à mon école ». Il nous avoue que face à cette situation il préfère se déplacer jusqu’à Bir Mourad Rais où il lui est plus facile de trouver un bus. Une dame tient à donner son appréciation sur la situation après avoir entendu notre jeune interlocuteur, elle dira quant à elle « bien qu’ils ne soient que trois bus ils travaillent selon leur bon vouloir. Parfois quand il y a de l’encombrement, ils décident même d’arrêter et sans même en aviser les usagers, cela au mépris de toute déontologie », assène-t-elle.
Comme c’est l’unique ligne desservant Ben Aknoun, les habitants d’Hydra n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience. Aujourd’hui aucune autre solution raisonnable ne leur est proposée. Les taxis collectifs n’ont pas de ligne pour Ben Aknoun et emprunter les taxis compteurs reviendrait beaucoup trop cher. Pour cela les autorités compétentes sont interpellées afin d’apporter une solution urgente à ce problème et surtout instaurer des règles que les transporteurs seraient tenus de respecter.
Par : H. A.