Les résidants du Val d’Hydra sont certainement parmi les Algérois les plus pénalisés en matière de de transport urbain. La raison en serait, selon certains de ces habitants, que cette localité serait classée parmi les sites les plus huppés de la capitale et de ce fait ne saurait souffrir du tohu-bohu engendré par la présence d’une station urbaine. Pire il n’y a même pas de station de taxi, peut-être part-on de l’idée que les habitants de ce quartier résidentiel sont tous véhiculés.
Dans ces conditions extrêmes les riverains sont contraints de se déplacer vers les communes avoisinantespour pouvoir y emprunter le transport. «je me déplace jusqu’à El Biar pour prendre mon bus, souvent je suis contrainte de me déplacer jusqu’à la station de Saïd-Hamdine pour y trouver un moyen de transport», nous dira une dame résidant dans ce quartier royalement ignoré par les bus.
Il faut dire qu’il faut marcher au moins 20 minutes avant d’arriver à la station de bus la plus proche, chose qui est loin d’être évidente surtout pour les personnes âgées, par temps de pluie ou canicule. «Même les taxis refusent d’aller plus loin que la Cour suprême de Ben Aknoun pretextant les bouchons, il ne nous reste plus qu’à faire le reste du trajet à pied», déplore une dame d’un certain âge.
La même situation est vécue par le quartier Sidi-Yahia toujours à Hydra, connu pour ses magasins chics, son cadre unique et ses bels édifices devant lesquels il n’est nullement envisageable de voir un bus cahoteux et souvent crasseux déambuler, même les taxis y sont rares. Est-ce donc le tribut à payer pour pouvoir vivre dans un environnement glamour et chic, les habitants de ces quartiers ne l’entendent nullement de cette oreille et veulent pouvoir bénéficier de transport au même titre que le reste des localités algéroises.