Treize communes algéroises béneficieraont du plan d’urgence, unitié par Sonelgaz, pour le renforcement de la distribution de l’électricité. L’information, rapportée par l’APS, précise qu’une enveloppe de deux cent soixante-dix-huit millions DA a été débloquée pour mener à bien ce projet. Il est prévu, avant l’été, la réalisation de dix-huit kilomètres de réseaux électriques souterrains et onze nouveaux postes de distribution, en direction des quartiers à forte demande d’électricité.
Kouider Kaddouri, directeur de la société de distribution de Belouizdad, a expliqué au cours d’un point de presse que "la concession de Belouizdad assure la distribution d’électricité et de gaz pour 1,06 million d’habitants des communes d’Alger-Centre, Sidi M’Hamed, El Mouradia, El Biar, Ben Aknoun, Bir Mourad Rais, Kouba, Hydra, El Madania, Hamma Anassers, Hussein Dey, Bachdjerah et Magharia".
M. Kaddouri annonce également qu’une opération d’enfouissement des réseaux électriques en remplacement des réseaux aériens actuels, concerne, en premier lieu, les quartiers vétustes de la capitale. La concession de Belouizdad prévoit également des investissements pour un montant global de sept cent soixante-six millions de dinars pour cette année, visant l’amélioration de la qualité. Ce montant est réparti de la manière suivante : trois cent trente-quatre millions de dinars pour la réhabilitation et le renforcement des réseaux électriques, deux cent vingt millions de dinars pour les raccordements nouveaux et enfin deux cent douze millions de dinars pour le renouvellement de l’ancien réseau du gaz.
Selon M. Kaddouri, ces programmes devraient aider à améliorer la qualité du service dans la capitale, actuellement confrontée à des pannes quotidiennes d’électricité. Six mille cent quatre-vingt-quatorze pannes ont, en effet, été enregistrées en 2009, dont mille deux cent soixante et onze à Alger-Centre. Toujours au cours de l’année 2009, il a été enregistré près de onze mille réclamations des clients. Le délai de traitement de ces réclamations a dépassé les dix-huit jours fixés par la commission de régulation, situation qui semble avoir évolué positivement, puisqu’au premier trimestre 2010 le traitement des doléances a reculé à quinze jours.
R. A.