Bien peu de personnes connaissent l’Etablissement de gestion des pompes funèbres et des cimetières (EGPFC). Cet organisme a pour mission de prendre en charge le dernier voyage des Algérois et de leur attribuer le petit carré dans leqquel ils pourront se reposer pour l’éternité. Il faut se rendre à l’évidence que les cimetières de la capitale, sont saturés depuis déjà des années, à l’exception de celui d’El-Alia qui continue à recevoir, plus pour très longtemps, les dépouilles mortelles. Les familles ayant des "concessions" dans certains vieux cimetières peuvent demander de réutiliser la même tombe, passé cinq années, mais la sonnette d’alarme est réellement tirée et c’est donc pour cela que l’EGPFC a décidé la réalisation de trois nouveaux cimetières qui viendront mettre un terme à cette situation. Les communes choisis pour recevoir ces infrastructures mortuaires sont respectivement Draria, Tessala El Merdja et El Madania. Selon notre source une somme de 60 millions de centimes a été d’ores et déjà débloquée pour chacun de ces futurs cimetières. Il est envisagé de les doter de tous les éléments indispensables à l’instar d’une clôture et de tout ce qui peut contribuer à soulager les familles dans ces épreuves particulièrement douloureuses. Les clôtures et le gardiennage sont des éléments plus qu’utiles dans la mesure où l’on constate que certains de nos cimetières se sont transformés, au fil des temps, en pâturages pour les bétail ou même en décharges publiques. Les tombes sont piétinées, toute honte bue, au mépris de toutes nos valeurs et traditions qui nous inculquent le respect des morts. Actuellement le nombre de cimetières dans la wilaya d’Alger sera élevé à 141 (toutes confessions confondues). Outre la réalisation de ces trois cimetières, il y aura également la création d’un nouveau service de pompes funèbres d’une capacité de 450 places. Un budget de l’ordre de 45 millions DA est alloué à ce projet qui sera réalisé au sein du cimetière d’El Alia. Plusieurs opérations dans ce sens seront entamées au niveau des cimetières de la capitale en vue d’améliorer les services de l’établissement. Il faut dire, que les habitants d’Alger, en plus de leur deuil, subissent un véritable parcours du combattant lors du décès de l’un de leurs proches. La plupart des cimetières d’Alger sont dans un état déplorable par manque d’entretien. Les cimetières d’El Kettar, de Garidi, d’El Madania et de Sidi M’hamed sont saturés depuis des decennies. toutes ces raisons ont poussé l’ EFPFC à réagir par le lancement de ce projet.