Angoisse et appréhension étaient de mise hier pour les mamans et même les papas qui ont vus leurs petits bébés sortir du cocon familial pour rejoindre le monde extérieur, et avoir comme première étape « l’école primaire ».
En cette rentrée scolaire, où jusqu’à 97,4% des enfants âgés de six ans ont rejoint, pour la première fois, les bancs des établissements scolaires, un taux qui reste élevé par rapport aux taux enregistré les années précédentes (93% pour 1999 et 97,40% pour 2008/2009).
Cet augmentation des taux de scolarisation de ces enfants est accompagné par l’accroissement de l’inquiétude des parents de ces derniers qui éprouvent du mal à se séparer de leur progénitures.
En effet, une rentrée très appréhendée par l’enfant qui se trouve être le premier touché par le stress qui peut se traduire parfois par des pleurs, des vomissements et des crises d’angoisse. Ce qui peut s’expliquer par le fait que ces derniers partent à la découverte d’un territoire qui leur est inconnu, à la rencontre de nouvelles personnes et entourage auquel il doivent s’adapter et créer des liens d’amitié avec les personnes de leurs âges et réussir à avoir cette relation de confiance et de respect mutuel avec leur enseignante. ce qui n’est pas le cas chez certains enfants qui développent une sorte de phobie de l’école qui devient leur pire cauchemar.
A coté, on retrouve les parents, qui doivent jouer un rôle très important dans le processus d’adaptation pour leurs enfants le jour J. Du moins, à leur tour, ils rencontrent des difficultés à faire la part des choses, ce qui se répercute sur le moral de ces enfants. Entre mère poule et mère possessive, la rentrée scolaire n’est jamais facile pour ces parents qui se démènent afin d’offrir le meilleur d’eux-mêmes, mais qui se voient incapables de gérer le plus important jour de la vie de leurs enfants ou bien tout simplement de les emmener aux portes de l’école. La maman du jeune Rayan, qui vient de rejoindre pour la première fois l’école primaire, qui nous confie que « cela est comme une déchirure, comme si on allait m’amputer d’un bras. La veille, il n’arrête pas de gigoter un peu partout content de rejoindre l’école, ce qui n’était pas mon cas bien au contraire en lui préparant ses affaires je ne pouvait m’empêcher de pleurer en cachette ».
Ces parents, qui sont plus stressés que leurs enfants, ne savent plus où donner de la tête, d’une part ils doivent jouer leur rôle et être le roc pour leurs fils et filles. D’autre part, ils doivent gérer leur stress et crainte.