Caricature Sidou
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Bourouba, développement local |
Les subventions insuffisantes |
20 Juillet 2010 |
La subvention financière que vient d’accorder l’assemblée de wilaya d’Alger l’assemblée populaire communale de Bourouba est bien loin de pouvoir répondre au nombre importants de projets inscrits et indispensables au développement local. Ce dernier a par le passé, tout d’abord été entravé par le manque d’assiettes foncières sur le territoire de la commune de Bourouba.
D’abord, le sièége de cette dernière n’est pas encore achevé après plus d’un an de lancement de travaux pour son extension, ce qui complique la tâche des employés des différents services de cette structure. Ceux-ci sont rémunérés pour près de dix milliards de centimes par an porté au chapitre du budget du personnel, nous précise Zoheir Matoug Zoheir P/APC de cette commune, qui considère que les cinq cents millions de dinars octroyés sont bien en deçà des dépenses requises pour la réhabilitation de cette structure administrative publique. En outre, ajoutera-t-il, les projets relatifs au renforcement des infrastructures socio-économiques sont nombreux et face à leur importance cette subvention parait réellement dérisoire par rapport aux seuls frais induits par la réalisation d’un marché de proximité ou encore l’extension d’une structure sanitaire alors que la concrétisation d’un stade et d’une maison de jeunes relèvent de l’impossible avec ces maigres aides financières.
Pourtant le financement de ces infrastructures est plus que nécessaire, notamment en cette période de chaleur caniculaire, où la réalisation d’une piscine s’impose comme une nécessité vitale, à l’instar d’autres infrastructures de jeunesse, de détente et de commerce de proximité au profit de la population locale en constante croissances ces dernières années.
Par ailleurs, un ex-élu à l’APC sortante indique qu’à cause de l’éxiguité de la superficie, la construction de structures de jeunesse et des sports dans les quartiers de Boubsila, de Benboulaid et La Montagne a été bien vite vue reportée pendant presque une décenni . Le terrain qui était réservée à la réalisation d’un complexe sportif s’est transformé, ces derniers temps, en une décharge sauvage. Le revêtement de la voirie, lancé récemment, est également entravé par les tronçons de routes dégradées au centre-ville, et même par les ordures amoncelées tout le long des pistes menant vers la station urbaine toujours occupée par les taxis interwilayas. Par conséquent, le ratrapage des retards accusés dans la réalisation de ces opérations d’urbanisation implique la multiplication des enveloppes financières afin de pouvoir les concrétiser dans des délais raisonnables.
A.- H. M.
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