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Baraki, filiére avicole
Le poulet toujours plus cher
16 Juin 2010

Grave déséquilibre entre l’offre et la demande, induisant des pertes considérables, prix onéreux des aliments, mortalité élevée des poulets... les aviculteurs ne sont pas au bout de leurs peines pendant que le consommateur voit ce même poulet s’envoler et devenir inaccessible. La filière avicole dans la plaine de la Mitidja connaît, ces derniers temps, des difficultés issues essentiellement de l’impact de la volatilité de ces produits sur le volume de production. Cette dernière affecte le marché qui souffre ainsi d’une instabilité chronique. L’anarchie se répercute sur le cours des prix et l’état chaotique de certains espaces de vente situés à travers la capitale et à la périphérie. En outre, la disparité des prix appliqués, variant entre 200 et 240 DA le kilogramme de poulet chair, les offres sont irrégulières. La raison en est principalement que les aviculteurs ne savent pas exactement quelle quantité leur est demandée de produire, l’information n’étant pas à jour. Les distributeurs ,pour leur part, s’en lavent allégrement les mains. Le consommateur reste ainsi le "poulet plumé" dans cette affaire tant que le problème n’est pas pris en charge raisonnablement après l’augmentation des prix des intrants importés des farines locales,destinées à l’alimentation des poulets de chair, des poules pondeuses et celles des emballages imposés. A travers les espaces de la circonscription de Baraki, l’année 2008 avait connu la baisse de vente, un surstockage des marchandises et augmentation des prix de revient de 220 à 100DA. Les producteurs ont suite à cela enregistrés des pertes considérables. Pour les services des prix, le calcul du niveau des prix de revient s’est opéré parfois à base de 75% des coûts de production, matériel biologique, produits vétérinaires, etc. Ce calcul, n’a pas été du goût des aviculteurs qui considèrent qu’un poulet de deux kilogrammes représente une importante perte s’il n’est pas vendu en temps voulu. Au fil des mois de l’année précédente, la pagaille s’est installée grandement sur les marchés de proximité. Ce n’était nullement évident, selon certains observateurs, que l’on puisse vendre plus cher pour consolider financièrement un projet, mais plutôt en produisant plus. Pire, les aviculteurs du terroir se plaignent de la mortalité plutôt élevée des poulets, ainsi que de la concurrence de marché informel, en plus des frais exorbitants de l’aliment. En conclusion, la continuité de cette activité se présente, pour beaucoup d’aviculteurs, comme étant parsemée de beaucoup d’inconnues, surtout négatives. Ils n’écartent d’ailleurs pas l’éventualité de se lancer dans une activité agricole alternative, ne sait ce que durant cet été.

Par : A.-Hamid Meghiche

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