Les services communaux d’El Harrach ont, ces derniers temps, énormément misé sur les projets de développement durable dans la localité, cela en augmentant les projets rentables visant à augmenter les ressources de la commune. Ces projets interviennent en fait après des décennies de freinage en la matière suite aux graves insuffisances financières : un budget ne pouvant plus répondre aux besoins d’une localité en plein expansion et qui a en l’espace de cinq années, seulement, vu doubler sa population. Un immense chantier a donc démarré pour justement pousser la roue du développement, tous secteurs confondus. A commencer par le secteur du logement et de l’urbanisme visant à répondre à cette progression rapide démographique. Après le secteur des travaux public qui a lui aussi connu une grande poussée, de nouvelles routes, les projets du tramway et du métro, et en dernier cette toute dernière politique de la chasse à l’informel. Cette nouvelle dynamique est donc soutenue par un budget de plus de cent milliards de centimes pour cette année, une somme exigé par les besoins de la population. Un souci auquel semble répondre les pouvoirs publics, en particulier l’exécutif communal qui vise principalement à faire atteindre au développement local le niveau requis afin d’être à la hauteur des aspirations des citoyens. Ces derniers, en effet, ne cessent de déplorer les nombreux manques et la dégradation de leur cadre de vie. D’ailleurs la tension est souvent palpable et l’émeute n’est jamais loin. Les citoyens sortent dans la rue pour crier leur mal-être. Plusieurs équipements publics sont donc mis en place et d’autres sont programmés, entre autres, la réalisation d’un siège d’état civil, une annexe administrative, une bibliothèque, une maison de jeunes et plusieurs bureaux de poste dans les plus grandes agglomérations urbaines. S’agissant des infrastructures sportives, les études relatives à la réalisation des projets d’une piscine semi-olympique et l’aménagement de terrains de proximité sont déjà ficelées. Par ailleurs plusieurs projets de réhabilitation des infrastructures publiques, à l’instar de plusieurs établissements scolaires, religieux, culturels et économiques ainsi que la poissonnerie sont également inscrits dans ce programme.
C.K.