Le nouveau marché ouvrira, très bientôt, ses portes, du moins après la finalisation des travaux et sa réception par les autorités locales d’El-Harrach, apprend-on auprès du premier responsable de la commune d’El-Harrach, Abdelkrim Abzar. La démolition de l’ex-marché de viande à El-Harrach remonte maintenent à plus d’une année. Cette démolition a été nécessaire pour mener à bien la réalisation du projet de la ligne de métro devant relier Haï-El-Badr à El-Harrach sur une distance de 3,2 kilomètres. La démolition de cet espace commercial, a, rappelons-le, engendré de graves pertes financières aux dizaines de bouchers installés sur les lieux depuis de très longues années et qui ont été contraints de cesser leur activité pendant plus d’une année. Désormais l’entreprise du Métro d’Alger, s’est engagée, selon un responsable à les dédommager en procédant au remboursement de leurs pertes évaluées depuis l’arrêt de leur activité. Le nouveau marché, a été d’ailleurs réalisé par l’entreprise Métro d’Alger dans un délai défiant toute concurrence. Doté de commodités des plus sophistiquées et répondant aux normes internationales, ce nouveau marché «est un véritable chef d’œuvre en matière de modernité». Le marché est composé de cinquante locaux qui seront dattribués uniquement aux marchands de l’ancien marché après en avoir élaboré les listes. Il est à noter que la commune d’El-Harrach a pris des précautions draconniennes pour ne laisser aucune chance aux indus bénéficiaires de s’infiltrer dans la liste. Ceci «en installant une commission d’études des dossiers en collaboration avec les représentants des commerçants», nous dira un responsable de la commune proche du dossier. Il est à rappeler que la commune d’El-Harrach a «sacrifié» son service technique en le déplaçant vers le siège de la commune pour justement libérer un terrain pour la réalisation de ce marché, après une vaste polémique menée autour du choix du terrain, vu le manque flagrant du foncier dans la commune et la cherté des terrains privés sachant qu’un «citoyen avait proposé son terrain de 100m2 à près de deux milliards de centimes, une charge que ne pouvait assumer la localité par manque de moyens financiers et budgétaires», nous dira le même responsable. Il faut aussi signaler que ce marché mettra désormais fin aux multiples problèmes de la commercialisation illicite des viandes à travers la région qui avait pris une ampleur inquiétante en l’absence d’un espace organisé, exposant de ce fait la santé des consommateurs à des risques certains, en l’absence de toute condition d’hygiène .