Caricature Sidou
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Aïn El Kahla, Hraoua |
Les sinistrés retrouvent un peu d’espoir |
22 Mars 2010 |
Habitat précaire, bidonvilles ou sites de chalets, leurs habitants attendent depuis de longues années de bénéficier de logements décents et pouvoir fuir les conditions souvent inhumaines dans lesquelles ils végètent. Le relogement d’une partie des habitants de la cité Diar Echems a redonné l’espoir à l’ensemble des mal-logés de la capitale. Les résidants du site de chalets de Aïn El Kahla, localité faisant administrativement partie de la commune de Hraoua, avaient échoué sur ce site après le terrible séisme de 2003. Depuis ils ne cessent de dénoncer leurs conditions de vie de plus en plus lamentables, les chalets n’étant plus habitables après cinq années et donc échue depuis des années. La nouvelle du relogement des habitants de Diar Echems leur a insufflé un nouvel espoir tout comme pour les milliers de familles qui vivent au quotidien cette même souffrance. Les habitants de Aïn El Kahla vivent dans des conditions indignes d’êtres humains. Ces chalets après plus de sept ans d’occupation, de surcroît par des familles nombreuses, sont gravement détériorés. Ce site confronté à une promiscuité dramatique additionnée aux conditions pénibles de vie s’est transformés, en peu de temps, en paradis pour tous les fléaux accompagnant la précarité : délinquance, drogue, vols, agressions... Les familles ne savent plus à qui s’adresser pour que leur calvaire cesse enfin. L’absence de toute commodité et d’infrastructures ont fini par avoir raison des plus optimistes et des plus résistants. Il faut dire que la localité de Hraoua, pourtant chef-lieu, souffre elle-même de ces manques multiplié cruellement pour Aïn El Kahla. Pas d’infrastructures scolaires et culturelles, transport, le manque de foncier ralentit en outre la réalisation des projets retenus par les services de l’APC pour tenter d’atténuer, un tant soit peu, les souffrances des habitants. Dans ce cas précis il s’agit de la réalisation de logements. Les autorités communales expliquent qu’en l’absence de foncier, ils ne peuvent malheureusement rien faire pour ces familles, et de ce fait tous les espoirs reposent sur les services de la wilaya d’Alger qui est, dans ce cas, la seule habilitée à pouvoir prendre en charge le relogement de ces familles. Les habitants du site de chalets de Aïn El Kahla, inscrits dans les listes de la commune comme étant prioritaires pour bénéficier de logements sociaux, ont ainsi vu leurs espoirs s’amenuiser au fil des années avant que Diar Echems ne vienne faire ressurgir l’espoir. C. K.
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