Plusieurs localités dans la capitale ne sont pas encore raccordées au gaz de ville et l’eau ne coule pas dans les robinets. Les habitants de la rue Houari Boumediene, sise dans la commune de Bordj El Bahri, expriment leur inquiétude, eux qui sont confrontés à situation difficile dans laquelle ils vivent durant plus d’une dizaine d’années.
Les citoyens qui ont bénéficié de lots de terrain et qui ont achevé leurs constructions n’ont pas encore été raccordé au gaz et à l’AEP, ce qui devait se faire juste après l’acquisition des terrains. Même les colporteurs d’eau ne s’aventurent pas dans leur quartier vu l’état lamentable dans lequel se trouvent les routes. L’absence d’eau potable représente un réel danger pour les habitants vu le manque alarmant d’hygiène et l’apparition de maladies, surtout en ce qui concerne les enfants en bas âge. L’autre problème a trait au raccordement anarchique de l’électricité depuis les poteaux électrique avec tous les dangers que cela peut engendrer. La détérioration des routes de la localité, notamment celle de la rue Houari-Boumediene, constitue un autre calvaire pour les habitants surtout en hiver où ils pataugent littéralement dans la boue. La région n’a bénéficié d’aucun programme d’aménagement des routes. D’autre part, le problème du réseau d’assainissement dans cette région se pose avec acuité. Les habitants se sont trouvés dans l’obligation de recourir au système D.
Il ont pris l’initiative de construire eux-même le réseau d’assainissement avec tous les risques que cela comporte. C. K.