L’anarchie, caractérisant les espaces de stationnement dans la capitale, prend des proportions de plus en plus alarmantes. Rien n’arrête les jeunes squatteurs de ces endroits publics, le moindre espace libre est exploité par eux. Peu importe la gêne que cela peut engendrer pour les riverains. Ce phénomène constitue, à n’en pas douter, une véritable plaie pour les autorités locales, lesquelles n’arrivent plus à faire face à ces récurrents dépassements. Le dernier en date concerne le squat des abords de la route nationale numéro 1 au niveau de la localité de Birkhadem. Ce parking improvisé, à proximité d’une autoroute, a été investi par un groupe de jeunes qui y imposent depuis quelques temps leur diktat. La situation de cette aire de stationnement, pouvant accueillir jusqu’à 100 voitures, est hautement improbable et dangereuse au vu de son voisinage avec une autoroute. La raison première, ayant poussé les jeunes squatteurs à investir ces lieux, reste la proximité du marché communal, assurance d’un gain régulier et assuré. Ainsi les nombreux clients se rendant sur ce marché sont forcés de verser une dîme à ces parkingueurs. Sidérés par l’absence de réaction de des autorités locales, les riverains de ce parking à haut risque s’interrogent sur le mutisme inexplicable des responsables de l’APC de Birkhadem face à cette grave dérive. "La situation est réellement grave et il faut y mettre un terme au plus vite. En plus des nombreux risques de ce parking, les nuisances générées par l’occupation de cet espace public sont multibles et ne sauraient être tolérées plus longtemps", déplorent des riverains. Ces derniers lancent un SOS aux élus concernés leur demandant d’intervenir au plus vite afin de mettre fin à cette dérive.
Y. B.