Caricature Sidou
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Transport urbain à El Biar |
Dur, dur... d’avoir un taxi |
15 Décembre 2009 |
On peut rester des dizaines de minutes, voire même des heures à attendre un taxi à El-Biar, sans pour autant avoir l’opportunité de pouvoir en prendre un vers la destination de votre choix. Les habitants de cette localité éprouvent les pires difficultés à se déplacer le grand mal de ce déplacer, quelle que soit leur destination. Le manque de taxis, le refus de ces derniers de s’arrêter pour transporter les clients, ou encore parce que le chauffeur de taxi ne se rend pas dans la même direction que le malheureux client !!!, c’est l’argument le plus souvent répété par les chauffeurs, simplement parce qu’ils ne travaillent pas alors que rien nindique que leurs véhicules ne sont pas en service. Quelques chauffeurs de taxi, interrogés à ce sujet, nous ont expliqué que «la première cause pouvant empêcher un chauffeur de transporter un client est avant tout le grand problème de la circulation. Ainsi ils évitent les points noirs pour ne pas y restés coincés de longs moments». Les citoyens ne sont pourtant pas d’accord sur cette explication, ils nous dirint que bien souvent les "taxieurs" « refusent de s’arrêter pour transporter des clients sans même connaître leurs destination», nous affirme un jeune. «Le fait de voir deux clients ensemble les fait aussitôt fuir. Ils préfèrent prendre des clients seuls pour mieux gonfler leur cagnotte en faisant débourser à chacun des clients le prix de la course, ce qu’ils ne peuvent pas faire pour une famille ou un groupe de personnes prenant le taxi ensemble», nous explique une dame. Les problèmes pour prendre un taxi sont récurrents, se plaint une vieille dame. «Tant qu’ils n’y a pas une réglementation ferme qui détermine les droits et devoirs de chacun, les chauffeurs de taxi continueront à n’agir qu’à leurs têtes et ce ce secteur restera dans la même anarchie totale». En plus des problème «du manque d’hygiène dans les taxis et des tarifs prohibitifs, les chauffeurs de taxi décident eux-mêmes de leurs jours de repos. Il est en effet pratiquement impossible de trouver un taxi pendant les week-ends, les jours fériés et le soir, passée une certaine heure», nous dira notre interlocutrice. Nous avons tenté de joindre l’Union des taxieurs d’Alger, pour avoir son point de vue et explications sur cette situation, mais tous nos efforts sont restés vains.
Par : C. K.
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