Jeudi s’est ouvert, au tribunal criminel près la cour d’Alger, le procès concernant seize prévenus impliqués tous dans la même triste affaire du foncier qui ne cesse d’être la source de maintes sombres affaires. Selon un communiqué de l’APS les personnes accusées de cette falsification de décisions d’octroi de lots de terrains était, dans leur grande majorité, employées au sein de l’Assemblée populaire communale de Bouzaréah, ce qui leur permettait d’avoir accès aux documents afin de pouvoir commettre les actes répréhensibles pour lesquels ils ont aujourd’hui à répondre devant la justice. Les principaux chefs d’accusation, selon le communiqué de l’APS sont : formation de bande de malfaiteurs, falsification d’écritures publiques, consistant en des décisions d’octroi d’actes de lots de terrains situés dans la commune de bouzareéah. Les prévenus sont également accusés de vol et escroquerie, faux et usage de faux, ingérence, corruption et usurpation d’identité.
À la barre, parmi les accusés se trouve l’ex-vice-président de l’APC de Bouzareah, en l’occurence Hamid Djedir.
Selon l’arrêt de renvoi, ces ex-fonctionnaires à l’APC de Bouzaréah, impliqués dans cette sombre histoire du foncier, objet de toutes les convoitises, escroquaient leurs victimes par le biais d’une agence immobilière, en leur proposant des lots de terrains... communaux contre des sommes exorbitantes. Les accusés pour mener à bien leurs transactions frauduleuses utilisaient des décisions et des sceaux falsifiés. Les prévenus, selon l’avis de renvoi, faisaient intervenir également, afin de mieux appâter leurs victimes et pour plus de crédibilité des intermédiaires faisant partie parfois des corps de sécurité. Ce procès, qui n’a pas encore révélé toutes ses facettes, devait se poursuivre hier vendredi.