L’ambition d’Algérie Poste, au niveau de la capitale, de généraliser la carte de retrait magnétique se trouve trop souvent contrariée par le manque de professionalisme ou l’insousciance des employés en charge de ces distributeurs de billets. Ces appareils acquis pour des sommes faramineuses restent malheureusement très mal exploités et en deçà de leurs capacités. En effet quand ce ne sont pas les pannes récurrentes, celles-ci imputables à la Satim, société de tutelle des DAB, c’est l’absence d’alimentation des distributeurs, en billets de banque, qui est déplorée régulièrement et contraint ainsi le malheureux usager à faire des chaînes interminables devant des guichets surexploités. En l’absence de chéquier et dans le cas où les imprimés de retrait restent disponibles, (il arrive que ces fameux imprimés disparaissent mystérieusement), il faut avant de s’engager dans la longue file, faire établir une photo-copie de sa pièce d’identité qu’il faut imprérativement joindre à l’imprimé et attendre... et encore attendre son tour en s’armant de patience et en priant que le préposé au guichet ne déserte pas son poste durant l’interminable attente ou qu’un des nombreux et inévitables aléas vienne compliquer la situation. Surtout s’abstenir de faire le moindre commentaire qui pourrait arriver aux oreilles de l’agent, car à partir de là vous êtes parti pour une bataille perdue d’avance et vous serez obligé de déposer les armes, car même les autres usagers se ligueront contre vous pour tenter de se rallier les bonnes grâces de l’irascible préposé. Vous serez donc condamné à présenter vos plus plates excuses ou vous résoudre à quitter les lieux et tenter une autre longue attente dans un autre bureau de poste. Tout cela pour dire qu’il serait tellement plus simple de veiller à ce que les DAB soient constamment alimentés et éradiquer ainsi l’afflux devant les guichets, un afflux générateur de stress et de nombreux problèmes aussi bien pour les usagers que pour les employés de la poste.
Par : Y. D.