Des boutiques proposant divers animaux domestiques et tout ce qui peut faire leur bonheur s’ouvrent un peu partout dans la capitale. Ces commerçants ont, en fait, flairé le bon filon, attendu que la demande des Algérois en matière d’animaux domestiques est de plus en plus variée. Auparavant un chat, quelques oiseaux, un caniche, ou encore un simple poisson rouge suffisaient à faire le bonheur des grands et petits, mais aujourd’hui les Algérois sont plus exigeants et veulent dorénavant hamsters, écureuils, perruches, perroquets et poissons exotiques. Ces derniers avec leurs riches couleurs et formes se taillent la part du lion dans ce marché qui a tout l’air de très bien se porter. Ces poissons en plus de leur aspect décoratif ne nécessitent pas trop de contraintes pour leur entretien. Les prix prohibitifs de certaines races de chiens et de chats ne semblent toutefois pas dissuader les clients. Une importante demande est en effet enregistrée auprès des animaliers où un siamois croisé est cédé à pas moins de 2.500 DA alors qu’un siamois pure race est vendu à partir de 3.500 DA. Les bergers allemands sont la race la plus appréciée à Alger, ce chien est souvent utilisé pour "seconder" les agents de sécurité dans leur tâche. Le prix d’un berger allemand peut atteindre les 50.000 DA, voire plus. La nourriture de tous ces animaux n’est pas donnée, sachant que ce genre de chiens nécessite un repas quotidien de plusieurs kilos de riz, viande, et autres protéines. Un paquet de 400g de croquettes pour chats se vend à 250DA, idem pour les aliments pour chiens. Il ne faut surtout pas oublier d’offrir à nos amis ailés leurs graines vitaminés, leurs quartiers de fruits, etc. Nos animaux, il faut le dire sont chouchoutés, d’ailleurs dans ces boutiques vous pourrez leur offrir ce qui se fait de mieux pour eux en matière de shampoing, colliers, jouets et même colifichets. Le hamster pourra avoir sa petite cage équipée d’un circuit, roue... tout cela n’est certes pas donné, mais quand on aime... N’oublions pas, pour terminer, les soins véterinaires essentiels telles, entre autres, les indispensables vaccinations. Un péché mignon certes, mais qui reste tout de même coûteux.