Caricature Sidou
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El Biar, parkings |
Des stationnements à tout-va |
15 Avril 2009 |
Depuis plusieurs années, des parkings sauvages, tenus par de jeunes chomeurs voient le jour un peu partout dans la capitale. «Ce problème se pose partout à Alger, et non uniquement à El Biar. Malheureusement nous n’arrivons pas à contrôler tous ces jeunes qui lors des contrôle nient avoir demandé aux conducteurs de payer pour stationner», nous dira un élu à l’APC d’El Biar. Certains jeunes «parkingueurs» nous avouent qu’ils n’ont certes aucun droit de demander aux conducteurs de payer mais tentent de se justifier en disant, «nous n’avons pas de travail, c’est quand même préférable de faire ce petit boulot plutôt que d’aller voler ?!!!». en «Plusieurs jeunes squattent des espaces publics qu’ils transforment en parkings surveillés», nous affirmera notre interlocuteur un jeune gardien de parking à El-Biar lequel ajoutera, « il existe un intérêt réciproque entre les conducteurs et nous, eux nous apportent l’argent et nous, nous leur offrant la sécurité pour leurs véhicules».
Les citoyens, eux tiennent un autre langage, «parfois on se gare sur un espace libre sans aucune indication de parking, mais en repartant vous trouverez inévitablement quelqu’un pour vous réclamer le prix du stationnement et si vous refusez de payer cela peut engendrer des ennuis, et même parfois des agressions physique».
Devant une pareille situation les Algérois n’ont plus qu’à se plier à la loi de ces «gérants de parkings» dont les tarifs sont parfois prohibitifs dans l’absence d’un endroit où stationner sans embûches. «Nous nous faisons arnaquer mais nous n’avons n’a pas trop le choix !!!», nous dira une conductrice.
«Les autorités locales avaient pris des mesures de contrôle pour éliminer ces parkibgs informels, dont pas mal de citoyens se plaignent, mais les jeunes trouvent toujours le moyen de revenir , d’ailleurs ils prétendent, comme je vous l’ai déjà dis, qu’ils ne se font pas payer les conducteurs», nous affirme l’élu de l’APC. En attendant d’apporter une solution définitive à ce problème, les squatteurs de ces espaces publics continuent d’y imposer leur loi pendant que le conducteur ne peut que s’incliner pour éviter le pire».
Par : CHAFIKA KAHLAL
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