Il est humainement impossible d’exiger d’élèves, grelottant de froid et la goutte au nez, de suivre des cours dispensés par des instituteurs eux-mêmes frigorifiés.
A quelques jours de la reprise des cours, après les courtes vacances d’hiver, les parents des élèves scolarisés au sein de l’école Baba-Kouider dans la commune de Aïn Naadja souhaitent que des améliorations soient apportées, notamment en matière de chauffage. En effet les enfants pâtissent cruellement de l’absence de chauffage au sein de cet établissement qui fait ainsi fi des directives du ministère de l’Éducation nationale, qui fait obligation de la mise en place au sein des écoles de toutes les commodités essentielles, dont bien sûr le chauffage. Les parents d’élèves ont soulevé, à maintes reprises, cette questiion cruciale menaçant la santé de leurs enfants, et même entravant leur évolution scolaire puisque l’on ne peut vraiment pas demander à des élèves grelottant de froid et la goutte au nez de suivre des cours dispensés par des instituteurs eux-mêmes frigorifiés. En dehors de l’absence totale de chauffage, qui reste primordial, les parents d’élèves dénoncent en outre l’état des salles de cours dont plusieurs fenêtres présentent des carreaux brisés, jamais remplacés. Ce cadre délétère au sein duquel sont censés étudier des enfants en pleine croissance, donc fragiles, distrait leur attention et se répercute négativement sur leurs résultats scolaires et moyennes, ce qui est loin d’être apprécié par les parents. Ces conditions suscitent l’ire de ces derniers, qui voient impuissants leurs progénitures « étudier » pour tant qu’elles puissent le faire dans des conditions inhumaines surtout avec les baisses des températures qui annoncent déjà la couleur d’un hiver rigoureux. L’inquiétude légitime des parents, qui réitèrent leurs appels angoissées aux autorités concernées, n’a malheureusement pas trouvé d’oreille attentive. Cette désinvolture les a poussé, en diverses occasions, à investir l’établissement pour tenter de faire entendre leurs voix. Par ailleurs, il faut souligner que le raccordement de cet établissement au gaz de ville a été pourtant effectué, mais les finitions n’ont pas été faites à ce jour. Aussi, il faut rappeler que la directrice de cet établissement a souligné, dans de précédentes éditions, ayant traité cette information, que le retard pris sur la mise en œuvre du chauffage serait lié à un désaccord avec les responsable de l’assemblée populaire communale de Aïn Naâdja, pénalisant ainsi en premier lieu les élèves qui se trouvent placés entre le marteau et l’enclume.
Néanmoins et nonobstant toutes ces incertitudes et aléas les élèves de l’école Baba-Kouiser, de même que leurs parents, veulent garder espoir et appellent de tous leurs vœux une amélioration pour la nouvelle année qui arrive à grands pas. Ils veulent se persuader d’entamer cette toute nouvelle année sous de meilleurs auspices avec des classes chauffées et douillettes.