Cette localité aux airs de chantier permanent, avec l’apparition quotidienne de nouvelles bâtisses et immeubles, dépend bizarrement de... deux communes. Oued El-Terfa sur l’un des trottoirs de la route principale qui la traverse de bout en bout est sous tutelle administrative de Draria pendant que de l’autre côté de la rue, c’est l’APC d’El-Achour qui est censée veillee au confort des riverains.
La localité de Oued El Tarfa connaît une situation de grave désordre et anarchie, les problèmes dans cette localité ont en effet la vie dure en dépit des efforts des autorités communales. Les principaux manques déplorés par les familles sont, entre autres, l’absence d’espaces verts, d’aires de jeu et d’infrastructures de loisir. Routes et trottoirs sont également dans un état lamentable... bref rien ne va dans cette localité. Mais la principale aberration demeure, sans conteste, le fait que Oued El-Terfa soit chapeautée par deux communes, à savoir d’un trottoir à l’autre la gestion de cette localité est imputée à la commune de Draria ou à celle d’El Achours. Cette localité aux airs d’éternel chantier, avec l’apparition chaque jour de nouvelles bâtisses et immeubles, dépend en effet de deux communes. Cela en raison du fait quelle soit divisé en deux par la route principale la traversant d’un bout à l’autre, il s’agit en outre de la commune de Draria et celle d’El Achour. Ces deux dernières ne semblent toutefois pas avoir trouvé un terrain d’entente pour adopter la bonne formule quant à la manière dont doivent être réglés les problèmes de cette localité. Les citoyens restent les principales victimes de cette situation. Résultat des courses Oued El Terfa se classe parmi les quelques agglomérations urbaines où les commodités de vie sont totalement inexistants. Les enfants, en l’absence de la moindre infrastructure, n’ont d’autre choix que de se rabattre sur la rue, s’exposant à de graves dangers. Il existe un seul marché, de plus informel, pour répondre aux besoins des familles, qui ne savent plus quelle attitude adopter face à cette cascade d’aléas. Cette situation désastreuse l’est encore plus pour plusieursfoyers, situés sur la rue Aimeur-El Taher-El-Arbi-Ben-Mohamed, qui ne sont toujours pas raccordés à l’énergie électrique. Ces familles continuent d’utiliser des groupes électrogènes. « Nous n’arrivons pas à avoir de vie normale, nous faisons juste semblant en attendant que des solutions soient apportées aux divers problèmes par les responsables » nous diront des citoyens abordés sur les lieux. L’état désastreux des voies et routes, ressemblant à des pistes, contribue à aggraver un quotidien fait d’arias. Les riverains, pris entre deux feux dans ces tourmentes administrative et logistique, ne savent plus à quel saint se vouer. « Avec une seule tutelle les problèmes sont durs à régler, que dire quand on fait face à deux administrations différentes ! », nous disent nos interlocuteurs. Ces derniers lancent un appel à leurs... deux tutelles les suppliant de se pencher sur le cas de leur localité et de prendre les décisions qui s’imposent pour mettre un terme à leurs souffrances.