En plus de l’absence de chauffage, la plupart des carreaux des fenêtres sont brisés laissant passer le froid frigorifiant bien connu des hauteurs de la capitale. Ces aléas n’incitent pas, il faut le dire, les plus courageux à suivre des cours dans des salles glaciales et ouvertes à tous les vents.
La faculté de droit, située à Ben Aknoun, a connu ces quelques derniers jours plusieurs mouvements de protestation. Les étudiants par leurs actions s’élèvent contre leurs conditions d’études qu’ils jugent déplorables et dénoncent l’attitude de l’administration qui ignore leurs demandes pressantes.
En fait au sein de la faculté de droit de Ben Aknoun il est déploré plusieurs points négatifs, d’ailleurs qui persistent depuis des années. Les conditions d’études y sont à la limite de la précarité puisqu’en hiver il pleut des cordes autant à l’intérieur des salles qu’à l’extérieur. Suivre les cours tout en gardant les parapluies ouverts est loin d’être une sinécure et c’est pour cela que les cours sont souvent arrêtés avant même de commencer. Les amphithéâtres n’ont, sans doute, pas connu de réfection commodité y est absente. En plus de l’absence de chauffage, la plupart des carreaux des fenêtres sont cassés laissant passer le vent et bien sûr le froid frigorifiant bien connu des hauteurs de la capitale. En plus de ces aléas qui n’incitent pas, il faut le dire, les plus courageux à suivre les cours les étudiants sont confrontés aux mesures "répressives" exercées par les enseignants et l’administration. « Les professeurs nous proposent pour nos examens des questions auxquelles nous ne pouvons pas répondre. Il faut dire que côté documentation la bibliothèque de la faculté ne peut faire face à la forte demande », nous dira avec amertume un jeune étudiant de troisième année au sein de cette faculté. Les étudiants déplorent en outre le fait que leurs revendications demeurent lettre morte, selon eux, les recours sont superflus puisqu’ils ne sont pas pris en considérationœ. Une étudiante en quatrième année, Dounia, interrogée ne s’est pas fait trop prier pour nous exposer ses soucis tant elle en avait gros sur le cœur. Elle nous explique ne pas avoir eu l’un de ses modules, le «Droit International Privé», et de ce fait a été contrainte de le repasser en synthèse et en rattrapage. Partout les mêmes plaintes, le plus curieux c’est que ces étudiants affirment avoir donner la bonne réponse, à chaque fois en développant un peu plus et asns comprendre donc la raison de ces échecs. D’autres étudiants ont confirmé les propos de leur camarade qui nous dira quant à elle qu’elle ne comprenait pas les raisons de son échec puisque elle était sûre d’avoir donné la bonne réponse. « j’ai été voir le professeur le jour des recours et je lui ai demandé la réponse. Au lieu de me répondre elle m’a demandé à son tour de donner moi la réponse. Je lui ai donné la première réponse qui m’a traversé l’esprit, fausse bien sûr, et quand elle m’a donné la fameuse réponse que j’avais donné à maintes reprises, je n’ai su que dire tellement j’étais anéantie par tant de mauvaise foi. Après avoir repris mon sang-froid j’ai dis au professeur que c’était la réponse donnée à chaque fois et j’ai demandé donc à voir ma feuille d’examen, mais elle a trouvé mille et un prétextes pour ne pas le faire. Résultat, j’ai refait l’année ». La situation au sein de cette faculté, comme on le voit, n’est pas des plus réjouissantes, d’ailleurs elle a connu une grève de plus d’un mois. Ce mouvement, mené par l’Union générale des étudiants libres (Ugel), était mené contre la réforme du système des études universitaires. Cette réforme, tant décriée est accompagnée de plusieurs modifications, dont l’annulation du Capa, indispensable pour les licenciés du système classique pour renforcer leur diplôme et affronter la vie professionnelle. Les étudiants ne baissent pas les bras pour autant et espèrent encore que leurs revendication aboutissent anfin, ces jours-ci ils mènent des négociations avec l’administration pour sauvegarder leurs droits.
Il est à noter que les professeurs, excerçant au sein de ladite faculté, ont observé une grève suite à l’agression de l’un de leurs pairs par les étudiants. Les tensions sont palpables au sin de cette faculté et il est vraiment urgent d’ouvrir le dialogue entre les parties en conflit et tenter d’apporter les solutions qui s’imposent.