Comme chaque année, la période de la rentrée universitaire et la reprise sociale nous donnent rendez-vous avec les embouteillages infernaux dans la capitale.

Depuis la fin du Ramadhan et le retour des étudiants début octobre, les rues et routes d’Alger sont devenues insupportables à cause des bouchons quasi quotidiens, de 6 heures jusqu’à plus de 20 heures. La circulation sur le périphérique reliant l’est à l’ouest de la capitale est extrêmement lente et difficile tout au long de la journée. Il faut compter au moins une heure pour faire quelques kilomètres. A l’est comme à l’ouest d’Alger, les bouchons sont de plus en plus longs et durent des heures entières. Toutefois, la réalisation de plusieurs infrastructures routières un peu partout à Alger a participé même d’une manière assez timide dans l’amélioration des choses et les problèmes de circulation se sont amoindris depuis ces quelques semaines. Par exemple le long de l’autoroute de Dar El Beida à l’est de la capitale avec la réalisation de la trémie de Bab Ezzouar, qui a selon de nombreux automobilistes, "amoindri les problèmes d’embouteillage notamment à l’entrée de la commune de Bab Ezzouar autrefois étoufée par le grand nombre de voitures qui y circulent. Il faut dire qu’aujourd’hui le nombre de voitures qui passent par la commune de Bab Ezzouar a largement baissé et les automobilistes disent qu’ils gagnent beaucoup de temps en empruntant la nouvelle trémie évitant la ville de Bab Ezzouar où isl passaient des heures à cause des travaux du tramway. En effet la réalisation de plusieurs infrastructures routières ces derniers temps, notamment la réception de la trémie de Bab Ezzouar et le viaduc des Anassers, a beaucoup aidé à fluidifier le trafic routier dans la capitale. Aujourd’hui, les automobilistes désirant se rendre à El Madania, Alger, Kouba ou encore à Ben Aknoun, n’ont plus à faire les interminables détours habituels et disposeront désormais d’une liaison directe enjambant le Ravin de la femme sauvage. Il est à rappeler que ce viaduc s’inscrit dans le cadre du projet d’aménagement du carrefour Oulmane-Khelifa, comprenant deux grands ponts (plus de 300 m) et deux trémies et qui participeront de leur côté à désengorger la circulation dans la capitale. il est à signaler aussi la réception prochaine du grand pont (200 m) situé près de Chéraga et le projet de la voie express Ain Benian-Boufarik dont les travaux seront achevés à la fin du mois d’ocrobre courant. Ce dernier projet permettra de désengorger la circulation à l’ouest d’Alger, notamment à Staouéli, Cheraga, Baba Hassen, Ouled Fayet et Douéra qui connaissent une importante expansion urbanistique. Aussi et toujours dans le but d’améliorer la circulation dans la capitale, d’autres projets seront lancés prochainement. Il s’agit notamment d’un réseau de voies express à double sens devant relier le couloir est de la deuxième rocade à des agglomérations de l’est d’Alger telles que Bordj El-Bahri, Ain Taya et Rouiba. D’autre part, la direction des travaux publics de la wilaya d’Alger a tracé un programme ambitieux pour désengorger la capitale et plusieurs projets sont inscrits dans le cadre du plan quinquenal 2010-2014. La DTP compte ainsi réaliser d’ici 2014 trois jonctions entre la route côtière et les hauteurs d’Alger et lancera 13 nouveaux projets qui toucheront principalement Saoula, Garidi II, Said Hamdine, Bab Ezzouar, Ouled Fayet et Raïs Hamidou. « Les habitants de Bouzaréah pourront emprunter un axe direct de Frais Vallon vers Aïn Benian en évitant de faire le tour par Triolet et Oued Koriche ». Plusieurs chantiers sont en cours de réalisation à l’instar du dédoublement de la RN11 entre Club des Pins et El Djamila, la réalisation de la voie express Aïn Benian-Boufarik, l’aménagement du carrefour Oulmane Khelifa, le dédoublement du chemin Fernane Hanafi, le dédoublement de la RN24 (Pins Maritimes-Reghaïa), l’aménagement du carrefour Bab Ezzouar (RN5), le confortement de la jetée Mustapha du Port d’Alger et la réalisation de la rocade sud d’Alger (Boudouaou-Douéra). Il faut rappeler aussi que la capitale a été dotée de plusieurs projets qui ont été réceptionnés l’année précédente. Il s’agit d’un tronçon de 11 km reliant Verte Rive dans la commune de Bordj El Kiffan à Dergana, du projet de dédoublement de la RN 24 et du dédoublement de la route reliant Draria à Baba Hassen d’une longueur de 2 km. Selon le responsable du service de développement des infrastructures de base au sein de la direction des travaux publics de la wilaya d’Alger, d’autres chantiers de réalisation d’infrastructures routières situés dans les grandes agglomérations d’Alger ont été également achevés et d’autre en cours de l’être. Tel l’achèvement de la liaison dédoublée reliant Hai El Badr à la cité Djilali Lyabes à Bachdjarah, la liaison Aïn Taya-Bordj El Bahri, et celle reliant Jolie Vue à Kouba à la rocade sud et qui assurent aujourd’hui une plus grande fluidité de la circulation. Quant aux projets d’infrastructures routières qui sont en cours, on notera le projet d’un viaduc long de 1,4 km qui reliera le Caroubier à l’entrée est de Baraki. Aussi, la réalisation d’une trémie reliant le carrefour Allende (ex-Colonne Voirol, Hydra) à Bir Mourad Rais), qui participera à décongestionner l’axe Bir Mourad Rais-El Biar, et la trémie réalisée au carrefour de Châteauneuf à El Biar qui assure aux automobilistes une liaison directe entre El Biar et Cheraga. Celles-ci et plusieurs autres réalisation ont tous participé à assurer la fluidité du trafic à Alger. A noter aussi que la direction des travaux publics de la wilaya d’Alger, dans le cadre de l’exécution du nouveau programme quinquennal 2010-2014, a consacré 60 milliards DA pour le développement du réseau routier de la capitale avec pas moins de 100 km prévus, apprend-on auprès d’un responsable de la DTP. Il faut noter d’autre part que le ministère des Travaux publics accorde une grande importance aux travaux d’amélioration du réseau routier dans la capitale et son enrichissement avec plusieurs nouvelles infrastructures routières visant à mettre fin aux problèmes des embouteillages dans la capitale qui connaît une grande surcharge et un surplus de 160 mille véhicules/jour. Enfin la capitale a besoin en ce moment d’un plan strict et un programme judicieux pour améliorer les choses en commençant d’abord par la réhabilitation et l’extension des routes et des autoroutes de la capitale qui ne sont plus suffisantes pour contenir un trafic en croissance permanente.