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SDF et malades mentaux
Prise en charge déficiente
20 Septembre 2010

Le danger représenté par les malades mentaux, errant en liberté dans les rues ne doit pas être occulté. Leur prise en cahrge dans des institutions spécialisées est salutaire autant pour leur sauvegarde que pour la sécurité des citoyens.

La capitale pâtit d’un nouveau phénomène ces quelques dernières années, en effet elle souffre d’un envahissement sans précédent de SDF et de malades mentaux. Victime de son hospitalité légendaire la capitale ne peut plus plus faire face à ces invités qui la malmènent et la défigurent.
Faisant leurs besoins un peu partout et amassant un bric-à-brac invraisemblale, ces personnes contribuent à aggraver un peu plus la grave insalubrité dont souffre la capitale. Certains se sont, pour ainsi dire, motorisés en "empruntant" les caddies des grandes surfaces pour déplacer leur pauvres hardes. Un couple a même squatté la place de la Liberté-de-la-Presse, les bancs leur servant de couches et pour y entreposer leur barda.

S.O.S. bébés en danger
À la Place du 1er-Mai, deux nourissons âgés de quelques semaines sont élevés, par leurs mères respectives entourées continuellement d’une nuée de "courtisants", sur le trottoir même et dans des conditions inhumaines, côtoyant ivrognes e sniffeurs qui affectionnent particulièrement cet endroit transformé en cour des miracles. Comment peut-on avoir le cœur de laisser des nourrissons grandir - s’ils arrivent à survivre à toutes ces vicissitudes - dans ce climat malsain, cela sans parler des intempéries et l’insalubrité. C’est ce que l’on peut qualifier de non assistance à "bébés" en graves dangers physique et moral. De fait des SDF de plus en plus jeunes investissent les rues de la capitale, ces gamins, ces adolescents, pour la plupart issus des villes de l’intérieur et ayant fuit leurs foyers pour diversses raisons, la nuit venue se réfugient sur les bouches d’aérations des boulangeries ou sous les arcades des grandes artères. Comment en est-on arrivé à laisser tous ces mineurs sans protection et voués à une déchéance de plus en plus accélérée au prorata des groupes qui les prennent, immanquablement, sous leur "protection".

Mahboul ou yaâraf bab darou...
L’autre phénomène, non moins grave, déploré par les Algérois, est la présence, à chaque coin de rue, de malades mentaux, ces derniers donnent en effet l’impression de s’être démultipliés ces derniers temps. On les retrouve partout, mais particulièrement à Alger-Centre où ils semblent attirés par les lumières des grandes artères comme les papillons. Le danger que représente ces personnes, autant pour elles que pour les passants, est réel et doit être pris très au sérieux par les autorités compétentes, qui donnent l’impression de ne rien faire pour la prise en charge de ces malheureux. En l’absence d’une prise en charge salutaire autant pour ces malheureux que pour l’environnement, mis à mal par ces intrus, les riverains se trouvent confrontés à des spectacles désolants : des malades exposant leur nudité ou faisant des gestes obscènes, risquant de choquer gravement les enfants qui assisteraient à ces spectacles indécents. D’autres arpentant les artères, gourdins à la main en menaçant (bien sûr) la gent féminine... ne dit-on pas chez nous " mahboul ou yaaraf bab darou ". Un autre entassant des objets hetéroclites constituant une montagne hideuse à laquelle personne n’a le droit de toucher sous peine de se voir agresser par le malheureux, qui reste là à protéger son trésor, dormant d’un œil à l’ombre de "s" es ordures dégageant une odeur infecte.

La sonnette d’alarme tirée
On pourrait ainsi parler sur des pages et des pages de ces malheureux qui se retrouvent partout où porte l’œil. La méfiance et le danger que ces malheureux représente finit par l’emporter sur la pitié. D’ailleurs que peut faire le citoyen lambda pour soulager toute cette misère qui heurte les âmes les plus insensibles. La sonnette d’alarme est tirée et afin d’enrayer ce phénomène qui semble s’être bien enraciné, il est urgent de prendre les dispositions qui s’imposent autant pour la protection de ces malheureux et par là même préserver la quiétude des riverains.

Par : Yamina Dounab

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