Quel que soit l’itinéraire emprunté, les bouchons sont là. Ils peuvent surgir à tout moment, à un carrefour, sous un pont, à l’entrée de la ville ou à sa sortie, côtière ou non, cela ne change rien à cette situation stressante. De Réghaïa à Zéralda, de Birtouta à Saoula, les embouteillages n’épargnent aucune commune de la capitale.
En cette saison estivale, synonyme de vacances et de repos, plusieurs facteurs viennent mettre une ombre à ce tableau idyllique nuisant grandement au quotidien des algérois, il s’agit des embouteillages, cet interminable calvaire qui met à mal les nerfs des automobilistes et fait sortir de ses gonds le plus patient des automobilistes. En effet ces bouchons sont toujours au rendez vous, même si beaucoup estiment que le nombre de voitures circulant a diminué en cette période attendu que la plupart des fonctionnaires sont en vacances et que les bus de transport des étudiants, premiers facteurs d’embouteillages, selon les explications des responsables ne sont plus en circulation. Quelle que soit la destination ou l’itinéraire emprunté, les bouchons sont là. Ils peuvent surgir à tout moment, dans un carrefour, sous un pont, à l’entrée de la ville ou à sa sortie, côtière ou non, cela ne change rien à la situation. De Réghaia à Zéralda, de Birtouta à Saoula, les embouteillages n’épargnent aucune commune de la capitale avec un pic aux entrées de la ville en arrivant des wilaya limitrophes. Les causes sont nombreuses et le résultat est le même, étroitesse des routes, les innombrables chantiers ou encore la forte présence des barrages tout au long des routes de la capitale, selon des automobilistes, transporteurs et même des voyageurs, cette présence parfois «au lieu de fluidifier la circulation, la ralentit allant souvent jusqu´à la bloquer complètement. Bien que nous conprenons que cela entre dans le cadre de mesures sécuritaires impératives, il n’en demeure pas moins qu’il n’est pas agréable de demeurer bloqué durant de longues minutes en pleine fournaise, souligne-t-on. Cette présence policière a la même utilité que les radars dont la présence oblige les automobilistes à ralentir. Il est important de souligner aussi d autres facteurs pas moins importants que les autres et qui sont ; ces éternels chantiers lancés un peu partout à travers la capitale, métro, tramway et les différentes infrastructures publiques en cours de construction à proximité des routes principales et des voies communales dans différentes régions algéroises. Hussein Dey, Bab Ezzouar, Bachdjarrah, Bourouba, La Glacière... sont devenus ces derniers temps de véritable points noirs de la circulation routièreà cause de ces mêmes travaux pour la réalisation du tramway et du métro qui à terme pourraient régler enfin ce sempiternel problème des bouchons. Il faut préciser qu’en dépit de la réalisation de plusieurs infrastructures routières, à l’instar des trémies, censées rendre la circulation plus fluide la situation ne s’améliore toutefois pas et la défaillance de plussieurs feux tricolores aggrave les déboires des automobilistes qqui se demandent A quoi sert une trémie comme celle de Chevalley si l’on est contraint de faire un énorme détour pour se rendre de Chevalley à Bab El- Oued ! D’énormes bouchons se constituent en effet à cet endroit devenu en l’espace de moins de deux ans, un véritable point noir, pour les automobilistes venant de Bouzaréah ou de Chéraga pour se rendre au centre-ville par l’ouest ou le sud d’Alger. Il faut dire que ce problème de perturbation de la circulation routière doit être pris au sérieux et il faut réfléchir à d’autres mesures pour la réorganisation de la circulation sur les routes de la capitale qui accueille quotidiennement plus de vingt fois sa capacité réelle puisque deux millions de voitures sillonnent le réseau routier d’Alger quotidiennement. Il ne faut pas oublier aussi que ce grand problème ne nuit pas uniquement à la quiétude de l’automobiliste pressé d’arriver à son travail , à un rendez-vous médicaal ou autres, mais cette situaation a de graves répercussions négatives sur l’économie du pays, puisque le cumul de retards qquotidiens de ces milliers d’Algérois coincés dans les bouchons engendre des pertes considérables et c’est de l’argent qui part en fumée brûlé sur l’asphalete de nos routes engorgées.