L’unique cybercafé encore en service, en cette période estivale, n’ouvre qu’en fin de matinée par cette vague de chaleur torride qui sévit dans cette partie de la plaine de la Mitidja cruellements dépourvue d’infrastructures de loisirs et de tourisme.
Nombreux sont les citoyens habitants ou visiteurs des communes de Sidi-Moussa, Baraki ou encore les Eucalyptus qui affichent leur déception face à la médiocrité des prestations des espaces dédiés à l’Internet et établis dans les villes de la circonscription de Baraki composée des trois communes sus- citées. En effet en cette période de congés, la ville de Sidi-Mousssa reçoit d’innombrables émigrés de retour pour de courts séjours dans leur localité natale et qui ont la mauvaise surprise de se retrouver souvent coupés du monde extérieur, eu égard l’absence de connexion. En effet l’unique espace encore en service ouvre en fin de matinée par cette vague de chaleur torride qui sévit dans cette partie de la plaine de la Mitidja entièrement dépourvue d’infrastructures de loisirs et de tourisme. Pour cause, les trois cybercafés situés au niveau de l’ancien centre-ville sont, la plupart du temps, fermés .Deux ont carrément baissé rideau ces derniers jours. Par conséquent, les usagers sont contraints de se déplacer, sous un soleil de plomb, vers les espaces Internet établis à Baraki, où les cybernautes sont au rendez-vous dans la matinée avec cinq espaces ouverts sur les huit éparpillés à travers les vieux quartiers et les nouveaux sites semi-urbanisés. Certains d’entre eux sont trop exigus, ce qui prive le grand nombre de chômeurs et étudiants en vacances de naviguer à travers la Toile magique au lieu de se bousculer à bord de bus surchauffés et malodorants vers les plages d’Alger Est. Tandis qu’à la commune des Eucalyptus, les gérants de cybers semblent s’être mis d’accord pour ajourner l’ouverture de leurs espaces jusqu’à l’après- midi. A l’ouverture ces derniers abritent les rencontres entre amis et voisins leur donnant la priorité, de ce fait les habituels usagers sont contraints de s’en retourner chez eux bredouilles avec même un risque d’attraper une insolation. Cette situation est grandement pénalisante pour les nombreux jeunes, qui n’ont pas où aller et avaient pour habitude de se réfugier dans ces lieux de détente ouverts à travers les localités de la circonscription de Baraki.